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 Hepatite B

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benmehirisse madani
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MessageSujet: Hepatite B   Hepatite B Icon_minitimeVen 13 Mai - 23:18

’hépatite B est une infection virale qui s’attaque au foie. Elle peut être à l’origine de maladies aiguës ou chroniques.
Le virus se transmet par contact avec le sang ou d’autres fluides corporels provenant d’une personne infectée.
Environ 240 millions de personnes souffrent d'une infection chronique par le virus de l’hépatite B (définie comme la positivité pour l’antigène de surface de l’hépatite B pendant au moins 6 mois).
Plus de 780 000 personnes meurent chaque année année des suites d’une infection par l’hépatite B notamment de cirrhose ou de cancer du foie.1
L’hépatite B est un risque professionnel important pour le personnel de santé.
Il est possible de prévenir l’hépatite B avec le vaccin sûr et efficace dont on dispose actuellement.
L’hépatite B est une infection hépatique potentiellement mortelle causée par le VHB. Elle représente un problème de santé publique majeur. Elle peut prendre une forme chronique et exposer les malades à un risque important de décès par cirrhose et cancer hépatique.

On dispose depuis 1982 d’un vaccin contre l’hépatite B. Ce vaccin est efficace à 95% dans la prévention de l’infection et du développement d’une hépatite chronique et d’un cancer du foie dû à l’hépatite B.

Répartition géographique

C’est en Afrique subsaharienne et dans l’est de l’Asie que la prévalence de l’hépatite B est la plus forte, avec une proportion de la population adulte chroniquement infectée comprise entre 5 et 10%. On relève également des taux élevés d’infection chronique dans le bassin amazonien et dans les parties méridionales de l’Europe orientale et centrale.

Au Moyen-Orient et sur le sous-continent indien, on estime que 2 à 5% de la population générale sont infectés de manière chronique. L’infection chronique touche moins de 1% de la population de l’Europe occidentale et de l’Amérique du Nord.

Transmission

Le virus de l’hépatite B peut survivre en dehors du corps pendant au moins 7 jours. Au cours de ce laps de temps, le virus est encore susceptible de provoquer une infection s’il pénètre dans l’organisme d’une personne non protégée par la vaccination. La période d’incubation de l’hépatite B est de 75 jours en moyenne, mais peut varier de 30 à 180 jours. Le virus est détectable 30 à 60 jours après l’infection et peut persister dans l’organisme pour donner une hépatite B chronique.

Dans les zones de forte endémicité, les modes de propagation les plus courants de l’hépatite B sont la transmission périnatale (de la mère à l’enfant) et horizontale (exposition à du sang infecté), notamment entre un enfant infecté et un enfant non infecté pendant les 5 premières années de vie. L’apparition d’une infection chronique est très fréquente pour les nourrissons infectés par leur mère ou avant l’âge de 5 ans.

L’hépatite B se propage aussi par exposition percutanée ou à travers les muqueuses, et par le biais de la salive, des écoulements menstruels ou des sécrétions vaginales et séminales. Une transmission sexuelle de l’hépatite B peut aussi intervenir, en particulier chez les hommes non vaccinés ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes et chez les personnes hétérosexuelles ayant des partenaires multiples ou des contacts avec des travailleurs du sexe.

À l’âge adulte, l’infection débouche sur une hépatite chronique dans moins de 5% des cas. Le virus peut aussi se transmettre lors de la réutilisation d’aiguilles ou de seringues en milieu de soins ou parmi des personnes consommatrices de drogues par injection. En outre, l’infection peut se produire pendant des actes médicaux, chirurgicaux ou dentaires, des tatouages ou lors de l’utilisation de rasoirs ou d’objets similaires contaminés par du sang infecté.

Dans la plupart des cas, aucun symptôme ne se manifeste pendant la phase aiguë de l’infection. Cependant, certaines personnes présentent une maladie aiguë avec des symptômes qui durent plusieurs semaines, dont un jaunissement de la peau et des yeux (ictère), une coloration sombre des urines, une fatigue extrême, des nausées, des vomissements et des douleurs abdominales.

Parmi les personnes atteintes d’hépatite aiguë, un petit nombre présenteront une insuffisance hépatique aiguë pouvant conduire au décès.

Chez certaines personnes, le virus de l’hépatite B peut occasionner une infection chronique du foie susceptible d’évoluer ultérieurement en cirrhose hépatique ou en cancer du foie.

Plus de 90% des adultes en bonne santé infectés par le virus de l’hépatite B se remettront naturellement de l’infection dans l’année qui suit.

Quelles sont les personnes les plus exposées au risque d’hépatite chronique?

La probabilité qu’une infection par le virus de l’hépatite B devienne chronique dépend de l’âge auquel est contractée cette infection. Ce sont les enfants de moins de 6 ans infectés par le VHB qui ont la plus forte probabilité de devenir porteurs chroniques:

80 à 90% des nourrissons infectés au cours de la première année de vie seront atteints d’une infection chronique;
30 à 50% des enfants infectés entre un et quatre ans seront atteints d’une infection chronique.
Chez les adultes:

< 5% des adultes par ailleurs en bonne santé infectés par le virus de l’hépatite B seront atteints d’une infection chronique:
20 à 30% des adultes infectés de manière chronique présenteront une cirrhose et/ou un cancer du foie.
Diagnostic

Il n’est pas possible de distinguer l’hépatite B des hépatites provoquées par d’autres agents viraux sur le plan clinique, aussi est il indispensable de confirmer le diagnostic en laboratoire. Plusieurs tests sanguins sont disponibles pour diagnostiquer et surveiller les personnes atteintes d’une hépatite B. Ils peuvent aussi servir à différencier les infections aiguës des infections chroniques.

Le diagnostic en laboratoire de l’infection par le VHB repose sur la détection de l’antigène de surface HBs de l’hépatite B. L’OMS recommande de rechercher le virus de l’hépatite B dans tous les dons de sang pour garantir la sécurité transfusionnelle et éviter la transmission accidentelle de ce virus aux personnes destinataires des produits sanguins.

L’infection aiguë par le VHB est mise en évidence par la présence de l’antigène HBs et de l’immunoglobine M (IgM) dirigée contre l’antigène de la nucléocapside (anticorps anti-HBc). Pendant la phase initiale de l’infection, les patients sont également positifs pour l’antigène HBe. ). Cet antigène est habituellement un marqueur de fortes intensités de la réplication du virus. Sa présence indique que le sang et les liquides corporels de l’individu infecté sont fortement contagieux.
L’infection chronique se caractérise par la persistance de l’antigène HBs (avec ou sans présence concomitante de l’antigène HBe) pendant au moins 6 mois. La persistance de l’antigène HBs est le principal marqueur du risque de développer une affection chronique du foie et, ultérieurement, un carcinome hépatocellulaire (CHC).
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