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 les maladies cardiovasculaire

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hadjer bouzidi
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les maladies cardiovasculaire  Empty
MessageSujet: les maladies cardiovasculaire    les maladies cardiovasculaire  Icon_minitimeJeu 12 Mai - 13:53

définition

Les maladies cardio-vasculaires englobent une multitude de maladies liées à un mauvais fonctionnement du coeur ou des vaisseaux sanguins qui l’alimentent.

Cette fiche se concentre sur les 2 troubles les plus fréquents :

L'angine de poitrine survient quand il y a un manque de sang oxygéné dans le muscle cardiaque. Elle provoque une crise de vives douleurs au coeur, ressenties dans la région de la poitrine. Ce trouble survient à l’effort et disparaît en quelques minutes avec le repos ou la prise de nitroglycérine, sans laisser de séquelle. Le terme « angine » provient du latin angere, qui signifie « étrangler »;
L'infarctus du myocarde ou crise cardiaque désigne une crise plus violente que l’angine. Le manque d’oxygène provoque la nécrose, c’est-à-dire la destruction d’une partie du muscle cardiaque, qui sera remplacée par une cicatrice. La capacité du coeur à se contracter normalement et à pomper une quantité normale de sang à chaque battement peut être affectée; tout dépend de l’étendue de la cicatrice. Le terme « infarctus » provient du latin infarcire, qui signifie farcir ou remplir, car les tissus cardiaques semblent alors gorgés de liquide.
Le coeur est une pompe qui permet au sang d’être distribué à tous les organes, et assure donc leur fonctionnement. Mais ce muscle a lui aussi besoin d’être nourri en oxygène et en nutriments. Les artères qui approvisionnent et nourrissent le coeur s’appellent les artères coronaires (voir schéma). La crise d’angine ou l’infarctus surviennent lorsque les artères coronaires sont obstruées, en partie ou complètement. Les régions du coeur qui ne sont plus bien irriguées se contractent mal ou cessent de le faire. Ce type de situation survient lorsque les parois des artères du coeur ont subi des dommages (voir Athérosclérose et artériosclérose ci-dessous).

L’âge auquel une première crise d’angine ou un infarctus se déclare dépend en partie de l’hérédité, mais essentiellement des habitudes de vie : alimentation, activité physique, tabagisme, consommation d’alcool et stress.

Fréquence
Selon la Fondation des maladies du coeur, environ 70 000 personnes subissent une crise cardiaque chaque année au Canada. Près de 16 000 d’entre elles y succombent. La grande majorité de celles qui y survivent récupèrent suffisamment pour retrouver une vie active. Toutefois, si le coeur est gravement atteint, il perd beaucoup de force et répond difficilement aux besoins du corps. Des activités simples, comme se vêtir, deviennent essoufflantes. C’est l’insuffisance cardiaque.

Les maladies cardiovasculaires sont la 1re cause de décès à travers le monde, d’après l’Organisation mondiale de la Santé2. Toutefois, ce n’est plus le cas au Canada et en France, où les cancers figurent maintenant au 1er rang. Les maladies cardiovasculaires demeurent néanmoins la 1re cause de décès chez les diabétiques et d’autres groupes de population, comme les autochtones.

Les troubles cardiaques touchent presque également les hommes et les femmes. Cependant, les femmes en sont atteintes à un âge plus avancé.

Athérosclérose et artériosclérose
L'athérosclérose désigne la présence d’une plaque sur la paroi interne des artères qui gêne ou bloque la circulation du sang. Elle se forme très lentement, souvent de nombreuses années avant qu’une crise d’angine ou d’autres symptômes se produisent. L’athérosclérose touche surtout les grosses et les moyennes artères (par exemple, les artères coronaires, les artères du cerveau et les artères des membres).

Elle est souvent associée à l’artériosclérose : c’est-à-dire au durcissement, à l’épaississement et à la perte d’élasticité des artères.

Comment se produit l’infarctus?
La majorité des infarctus se produisent en 3 étapes successives.

En premier lieu, la paroi interne de l’artère doit subir des microblessures. Divers facteurs peuvent endommager les artères avec le temps, comme des taux élevés de lipides dans le sang, le diabète, le tabagisme et l’hypertension artérielle.
La plupart du temps, l’histoire s’arrête ici, car le corps soigne bien ces microblessures. Par contre, il arrive que la paroi de l’artère s’épaississe et forme une sorte de cicatrice appelée « plaque ». Celle-ci contient des dépôts de cholestérol, des cellules immunitaires (car les microblessures ont déclenché une réaction d’inflammation) et d’autres substances, dont du calcium.
La majorité des plaques ne sont pas « risquées »; elles ne grossissent pas ou le font très lentement, puis se stabilisent. Certaines peuvent même réduire l’ouverture des artères coronaires jusqu’à 50 % à 70 %, sans causer de symptômes et sans s’aggraver. Pour qu’un infarctus se produise, il faut qu’un caillot sanguin se forme sur une plaque (qui n’était pas nécessairement de taille importante). En l’espace de quelques heures ou de quelques jours, l’artère peut être complètement obstruée par le caillot. C’est ce qui crée un infarctus et une douleur subite, sans aucune forme d’avertissement.
Les étapes qui conduisent à la formation d’un caillot de sang sur une plaque ne sont pas complètement élucidées. Le caillot est fait de sang coagulé. Comme lorsqu’il y a une blessure à un doigt, le corps veut la réparer par la coagulation.
L'athérosclérose a tendance à toucher plusieurs artères à la fois. Elle augmente donc aussi le risque d’autres problèmes de santé importants, comme un accident vasculaire cérébral ou de l’insuffisance rénale.

Symptômes des troubles cardio-vasculaires

Symptômes des troubles cardio-vasculaires
Les symptômes peuvent survenir de façon intense et abrupte, mais la plupart du temps les malaises sont d’abord légers, puis s’amplifient. Si vous ressentez l’un ou l’autre des symptômes suivants, contactez les services d’urgence.

Pour l’angine de poitrine :

Une douleur, un malaise ou un serrement à la poitrine relié à un effort physique ou à une émotion forte;
La douleur ou le malaise peuvent irradier vers le côté gauche du corps (mais parfois vers le côté droit), et atteindre l’omoplate, le bras, le cou, la gorge ou la mâchoire;
Des nausées et des vomissements;
Un essoufflement;
Des sueurs froides et la peau moite.
Pour l’infarctus du myocarde :

Ses manifestations ressemblent à celles de l’angine de poitrine, mais sont plus prononcées et persistent plus longtemps (souvent plus de 20 minutes). Chez les personnes âgées et celles atteintes de diabète, l’infarctus passe parfois inaperçu.

Personnes à risque

À partir d’un certain âge, il est normal que le risque de troubles cardio-vasculaires augmente. Chez les hommes, on considère que le risque commence à s’accroître à partir de 40 ans, et chez les femmes, après la ménopause.
Les personnes dont un membre de la famille a souffert assez tôt de troubles cardio-vasculaires (père ou frère avant 55 ans; mère ou soeur avant 65 ans) sont plus à risque.

facteurs de risque

Les habitudes de vie sont intimement liées à la santé du coeur et des vaisseaux sanguins. D’après l’Organisation mondiale de la Santé, la mauvaise alimentation, le manque d’activité physique et le tabagisme sont responsables d’environ 80 % des troubles cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux2.

L’étude Interheart3, menée en 2004, demeure une référence importante pour les professionnels de la santé. Les données proviennent de 52 pays des 5 continents, pour environ 30 000 participants. Ses résultats indiquent que 9 facteurs (6 facteurs de risque et 3 facteurs protecteurs) permettent de prédire 90 % des infarctus du myocarde chez les hommes et 94 % chez les femmes. Cette étude a notamment fait ressortir l’impact important du stress chronique sur la santé cardiaque.

Les 6 facteurs de risque :

l’hypercholestérolémie : risque 4 fois plus élevé;
le tabagisme : risque 3 fois plus élevé;
le diabète : risque 3 fois plus élevé;
l’hypertension : risque 2,5 fois plus élevé;
le stress chronique (dépression, stress professionnel, problèmes de couple, soucis financiers, etc.) : risque 2,5 fois plus élevé;
un tour de taille élevé (obésité abdominale) : risque 2,2 fois plus élevé.
Les 3 facteurs qui exercent un effet protecteur :

la consommation journalière de fruits et légumes;
la consommation modérée d’alcool (l’équivalent de 1 consommation par jour pour les femmes et de 2 pour les hommes);
la pratique régulière d’exercice physique.
Notez que l’importance relative de chacun de ces facteurs de risque varie d’un individu à l’autre, et aussi d’un pays à l’autre.

prévention

Pourquoi prévenir?

Pour éviter ou retarder un premier problème cardiaque.
Pour vivre longtemps en bonne santé. En effet, chez les personnes qui ont un mode de vie sain, la période de morbidité (c’est-à-dire le temps au cours duquel une personne est malade avant de mourir) est d’environ 1 an. Or, elle grimpe à environ 8 ans chez les personnes qui n’ont pas de bonnes habitudes de vie.
La prévention est efficace, même en cas d’hérédité défavorable.


Mesures de dépistage

À la maison, surveiller son poids régulièrement à l’aide d’un pèse-personne.

Chez le médecin, divers tests permettent de surveiller l’évolution des marqueurs de maladies cardiovasculaires. Pour une personne à haut risque, le suivi est plus fréquent.

Mesure de la tension artérielle : 1 fois par année.
Mesure du tour de taille : au besoin.
Profil lipidique révélé par un prélèvement sanguin (taux de cholestérol total, de cholestérol LDL, de cholestérol HDL et de triglycérides et parfois d’apolipoprotéine B) : au moins chaque 5 ans.
Mesure de la glycémie : 1 fois par année à partir de 40 ans.


Mesures préventives de base

Mieux vaut aborder les changements avec douceur et y aller par priorité, étape par étape. Votre médecin vous aidera à trouver les mesures préventives les plus importantes pour réduire vos risques.

Ne pas fumer. Consulter notre fiche Tabagisme.
Maintenir un poids santé. La graisse abdominale, qui entoure les viscères, est plus nocive pour le coeur que la graisse logée tout juste sous la peau et répartie ailleurs dans le corps. Les hommes devraient viser un tour de taille inférieur à 94 cm (37 po), et les femmes, à 80 cm (31,5 po). Consulter notre fiche Obésité et faire notre test : Indice de masse corporelle (IMC) et tour de taille.
S’alimenter sainement. L’alimentation a, entre autres, un effet majeur sur les taux de lipides sanguins et sur le poids. Consulter nos fiches Comment bien manger? et Guides alimentaires.
Demeurer actif. L’exercice physique réduit la tension artérielle, augmente la sensibilité à l’insuline (donc, améliore le contrôle de la glycémie), aide à maintenir ou à perdre du poids et permet d’évacuer le stress. Consulter notre dossier Être actif : le nouveau mode de vie.
Dormir suffisamment. Un sommeil déficient nuit à la santé du coeur et contribue au surplus de poids, entre autres.
Mieux gérer le stress. La stratégie comprend 2 volets : se réserver des moments pour évacuer les tensions accumulées (activités physiques ou de détente : loisirs, relaxation, respirations profondes, etc.); et trouver des solutions pour mieux réagir à certaines situations stressantes (par exemple, réorganiser son horaire).
Adapter ses activités en cas de smog. Il vaut mieux limiter les activités à l’extérieur, surtout les exercices physiques intenses, lorsque la pollution atmosphérique est élevée. Les personnes à haut risque cardiovasculaire devraient même demeurer à l’intérieur, au frais. En cas de sorties à l’extérieur, boire beaucoup, marcher tranquillement et prendre des pauses. On peut s’informer de la qualité de l’air dans les grandes villes canadiennes. Les données sont mises à jour quotidiennement par Environnement Canada (voir les Sites d’intérêt).

traitement médicaux

Le traitement d’un infarctus du myocarde nécessite une intervention médicale d’urgence afin d’en limiter les conséquences. Contacter le plus rapidement possible les secours médicaux.

Il ne sera pas question ici des traitements d’urgence offerts à l’hôpital. Une fois l’urgence maîtrisée, les interventions thérapeutiques auront essentiellement pour but d’empêcher le problème de s’aggraver et de prévenir les récidives.

Si l’on ressent des symptômes de crise d’angine, en discuter avec un médecin sans tarder.

Médicaments
Les médicaments suivants sont employés pour traiter ou prévenir les crises d’angine et pour prévenir les récidives d’infarctus.

Hypolipémiants, pour abaisser le taux de cholestérol : statines, chélateurs de l'acide biliaire, etc.
Antiangineux, pour traiter l'insuffisance coronarienne : bêtabloquants, inhibiteurs calciques, dérivés nitrés.
Antiagrégants plaquettaires : acide acétylsalicylique (aspirine) et clopidogrel.
Les chercheurs travaillent à créer des molécules aptes à hausser le taux de bon cholestérol (HDL).

Interventions
Selon le cas, l’une ou l’autre des interventions suivantes peut être indiquée afin de prévenir les récidives d’infarctus.

Intervention coronarienne percutanée. Cette intervention, pratiquée par un cardiologue interventionniste, consiste d’abord à insérer un cathéter muni d’un ballonnet gonflable pour déboucher une artère bloquée, ce qu’on nomme l’angioplastie. L’insertion du cathéter se pratique dans une artère du poignet ou de l’aine.

Au moment de l’intervention, un petit tuteur métallique, ou endoprothèse, est fréquemment introduit dans l’artère, ce qui réduit de moitié le risque que l’artère se bloque de nouveau. Pour accroître leur efficacité, certains tuteurs sont recouverts d’un médicament (par exemple, le sirolimus ou le paclitaxel).
Pontage coronarien. Le chirurgien greffe un vaisseau sanguin, qu’il a prélevé dans une jambe ou à la poitrine, de façon à créer un nouveau passage pour le sang afin de contourner un blocage dans une artère coronaire. Les médecins optent pour le pontage lorsque plusieurs artères coronaires sont bloquées ou rétrécies, ou encore lorsque l’artère coronaire principale est touchée. Cette intervention a surtout lieu en cas de diabète ou d’insuffisance cardiaque, ou si plusieurs vaisseaux sanguins sont obstrués.
Important. L’intervention coronarienne percutanée et le pontage coronarien ne sont pas des solutions miracles qui règlent tous les problèmes. Beaucoup de gens croient, à tort, que de telles interventions suffisent à les mettre hors de danger et leur permettent de reprendre leurs anciennes habitudes de vie.

Modification des habitudes de vie
Les médecins insistent de plus en plus sur la nécessité de modifier ses habitudes de vie afin de ralentir ou d’arrêter la progression de la maladie, comme c’est expliqué dans la section Prévention :

ne pas fumer;
faire de l'exercice;
bien s’alimenter;
maintenir un poids santé;
avoir un bon sommeil;
apprendre à relaxer;
exprimer ses émotions,
Les centres de traitement en cardiologie offrent désormais des services de conseil en matière de nutrition, des programmes d’exercice physique, des programmes de soutien pour arrêter de fumer, des ateliers de relaxation, de gestion de stress, de méditation, etc.

Ces mesures ont autant une valeur préventive que curative.

Apprendre du régime alimentaire méditerranéen

Plusieurs cardiologues recommandent ce régime, qui s’avère efficace pour prévenir les récidives.

Des études ont démontré que le régime méditerranéen parvient à réduire de 70 % le risque de récidive d’accident coronarien, comparativement à un régime alimentaire équilibré34-36.

Le régime méditerranéen se caractérise notamment par une abondance de légumes et de fruits frais, l’utilisation d’huile d’olive comme source de gras, la consommation de poisson et aussi de vin, en quantité modérée.

Psychothérapie
Suivre une psychothérapie dans le cadre du traitement des troubles cardio-vasculaires – ou encore mieux, en prévention – peut apporter de nombreux bénéfices39,55. Le stress chronique, l’anxiété, l’isolement social et l’agressivité sont tous des facteurs qui, sans que l’on s’en aperçoive, agissent sur notre système nerveux et minent notre santé cardiovasculaire. De plus, pour pallier ces problèmes, il est courant qu’on ait recours à des comportements qui, au lieu de nous aider, aggravent le problème : tabagisme, alcoolisme, alimentation compulsive, etc.

De plus, les personnes qui, après une crise d’angine par exemple, sont encouragées à repenser leur mode de vie (faire de l’exercice, arrêter de fumer, etc.), ont intérêt à prendre tous les moyens possibles pour y arriver. Dans tous les cas, la psychothérapie peut jouer un rôle de premier plan.
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