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  cancer de prostate

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benmehirisse madani
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 cancer de prostate  Empty
MessageSujet: cancer de prostate     cancer de prostate  Icon_minitimeDim 22 Mai - 20:11

définition:

Le cancer de la prostate est le type de cancer le plus fréquent chez les hommes : on estime que 1 homme sur 7 en recevra le diagnostic, le plus souvent à partir de la soixantaine. Bien qu’aucune cause particulière n’ait été découverte, il existerait une prédisposition génétique.

La plupart des cancers de la prostate évoluent très lentement. D’ailleurs, la grande majorité des hommes chez qui l’on détecte ce cancer mourront d’une autre cause. Le taux de survie 5 ans après le diagnostic dépasse 95 %. Bien souvent, la tumeur demeure localisée dans la prostate et a des effets limités sur la santé, provoquant parfois des troubles urinaires ou érectiles. Il peut arriver cependant que certains cancers évoluent et s’étendent plus rapidement.

Le cancer de la prostate est la 2e cause de mortalité masculine par cancer en Amérique du Nord, après le cancer du poumon.

La prostate est une glande de l’appareil reproducteur masculin. Elle est située tout juste sous la vessie et entoure l’urètre, le canal par lequel l’urine et le sperme sont évacués (voir le schéma). Le rôle de la prostate est de produire et stocker le liquide séminal qui, avec les spermatozoïdes produits par les testicules, constitue le sperme.

Types
L’adénocarcinome est la forme la plus courante de cancer de la prostate. Il représente environ 95 % des cas.

La gravité du cancer dépend de l’étendue de la tumeur (locale, avec métastases avoisinantes ou à distance) et du type de cellules cancéreuses, c’est-à-dire de leur degré de malignité. La rapidité d’évolution du cancer de la prostate est évaluée par l’échelle de Gleason, qui est basée sur le type de cellules cancéreuses. Elle est graduée de 2 (évolution lente) à 10 (évolution rapide).

Diagnostic et dépistage
Toucher rectal. Le médecin insère un doigt ganté dans le rectum pour palper la prostate et vérifier l'existence d'irrégularités. Ce moyen ne permet qu'une appréciation partielle. Mais il permet parfois de détecter des cancers chez des personnes qui ont un taux d’antigène prostatique spécifique ( = APS ou PSA pour "Prostatic Specific Antigen") normal.
Prise de sang : mesure du taux d'antigène prostatique (APS ou PSA). Le cancer de la prostate peut être dépisté par la constatation de l'augmentation d'une protéine dans le sang : l'antigène prostatique spécifique ou PSA. Le PSA est une substance produite par la prostate. Cependant, un résultat élevé à ce test ne signifie pas forcément qu’il y a cancer. En effet, une quantité de plus de 4 nanogrammes/ml de cette protéine dans le sang est associée à un cancer de la prostate dans environ 25 % des cas et à un autre trouble de la prostate dans 75 % des cas : une hypertrophie bénigne de la prostate, une inflammation ou une infection de la prostate. De plus, le dosage de PSA ne décèle pas tous les cas de cancers. Lors d’une étude évaluant l’efficacité du test de PSA, 15 % des hommes ayant obtenu un résultat négatif à ce test (d’une cohorte de 2 950 hommes âgés de 62 ans à 91 ans) avaient un cancer de la prostate1. Mentionnons que le dosage de PSA est aussi utilisé pour suivre l’évolution de la maladie chez une personne atteinte d’un cancer de la prostate.

Échographie transrectale. Grâce aux échos produits par un faisceau d'ultrasons et interprétés par un ordinateur, le médecin peut obtenir une représentation (image échographique) de la prostate et guider l’aiguille lors d’une biopsie. Il existe d'autres modes d'imagerie. Cette technique est utilisée à des fins diagnostic, et non de dépistage.
Biopsie. Seule une biopsie permet de diagnostiquer à coup sûr un cancer de la prostate. La biopsie est généralement pratiquée à l'aide d'une aiguille insérée dans la prostate. De 10 à 12 prélèvements de tissus sont exécutés au cours d’une même séance, dans différentes zones de la prostate. Elle est réservée aux hommes qui ont un taux élevé de PSA ou un résultat anormal au toucher rectal. La biopsie n’est toutefois pas dénuée d’effets indésirables. Les plus courants sont la présence de sang dans les urines, les selles ou le sperme, de la fièvre et l’infection de la prostate.

Symptômes
Au début, le cancer de la prostate ne provoque aucun symptôme. Notez que ceux indiqués ci-dessous peuvent être reliés à une autre maladie de la prostate, comme l'hypertrophie bénigne de la prostate.

Difficultés pour uriner : de la difficulté à commencer à uriner ou à retenir l'urine, une incapacité à uriner, un besoin d'uriner fréquemment (surtout la nuit), un faible débit urinaire, une sensation de brûlure ou de douleur au moment d’uriner.
Du sang dans l’urine ou le sperme.
Douleurs ou raideurs fréquentes au bas du dos, aux hanches ou au haut des cuisses.
Difficulté à obtenir une érection (rare).


Personnes prédisposées
Précisons que plusieurs hommes apparemment « à risque » n’auront jamais le cancer de la prostate. Plusieurs facteurs de risque sont à l’étude.

Âge. En Amérique du Nord, le cancer de la prostate touche surtout les hommes de plus de 60 ans. L'âge moyen au moment du diagnostic est de 70 ans, et de 80 ans au moment du décès.
Antécédents familiaux. Les risques sont plus élevés lorsque le père ou un frère a déjà souffert de cette maladie, ce qui suggère une prédisposition génétique. Cette hypothèse est renforcée par la découverte que les porteurs des gènes BRCA1 et BRCA2 ont un risque accru de cancer de la prostate. Il se peut également (mais cela n'est pas encore démontré) qu'un haut taux de testostérone puisse jouer un rôle dans le déclenchement de la maladie.
Origine ethnique. Les hommes de descendance africaine sont plus à risque que les Caucasiens, qui sont plus à risque que les Asiatiques. On estime que les Indiens et les Chinois sont environ 50 fois moins touchés par le cancer de la prostate que les Occidentaux43. Toutefois, lorsque ceux-ci migrent vers les pays où cette maladie est plus fréquente, leur risque augmente aussi. Ce qui laisse croire que des facteurs non seulement liés aux gènes, mais aussi à l’alimentation, exercent une influence.


Facteurs de risque
Alimentation riche en matières grasses (viandes transformées et viandes rouges). Cela fait plusieurs années que l’on sait qu'une alimentation comprenant une grande quantité d’aliments riches en gras (lipides) est associée à un risque accru de cancer de la prostate3,4. Cependant, on ignorait quel type de gras devait être surveillé. Le gras contenu dans la viande rouge a d’abord été montré du doigt, lors d’études épidémiologiques5,6. Cependant, l’étude la plus récente (2009) révèle que les gros mangeurs de viandes transformées (charcuteries, bacon, saucisses) sont les plus à risque de cancer de la prostate46. Les grands consommateurs de viandes rouges le seraient aussi, mais dans une moindre mesure. Lire notre nouvelle Les viandes transformées augmenteraient le risque de cancer de la prostate à ce sujet. D’autres études sont en cours.
Tabagisme. Il n’y a pas de certitude quant à l’influence du tabagisme sur l’incidence du cancer de la prostate. En revanche, une étude récente montre que les fumeurs atteints d’un cancer de la prostate ont un taux de mortalité plus élevé14.
Les experts ont suspecté les facteurs suivants d’accroître légèrement le risque de cancer de la prostate. Or, selon les données actuelles, ils n’auraient pas d’influence sur l’apparition de ce cancer42 :
- Vasectomie (chirurgie pratiquée dans le but de rendre l’homme stérile)
- Consommation d’alcool
- Hypertrophie bénigne de la prostate
- Infections transmises sexuellement (ITS)
- Manque d'exercice
- Obésité (elle pourrait toutefois être reliée à des formes de cancers de la prostate plus difficiles à traiter.

Mesures préventives de base

Consulter notre fiche Cancer afin de connaître les principales recommandations concernant la prévention du cancer à l’aide des habitudes de vie :

- consommer suffisamment de fruits et de légumes;
- avoir un apport équilibré en gras;
- éviter les excès de calories;
- être actif;
- ne pas fumer;
- etc.
Consulter également la section Approches complémentaires (ci-dessous).


Mesures de dépistage précoce

La Société canadienne du cancer invite les hommes âgés de plus de 50 ans à discuter avec leur médecin de leurs risques d’être atteints d’un cancer de la prostate et de la pertinence du dépistage11.

Deux tests peuvent être utilisés par les médecins pour tenter de dépister de manière précoce un cancer de la prostate chez des hommes qui n’ont aucun symptôme :
- le toucher rectal;
- le test de l’antigène prostatique spécifique (APS).

Cependant, leur usage est controversé et les autorités médicales ne recommandent pas le dépistage précoce chez les hommes sans symptômes10,38. Il n’est pas certain qu’il améliore les chances de survie et allonge la durée de vie. Il se pourrait donc que, pour la majorité des hommes, les risques (inquiétudes, douleurs et séquelles possibles en cas d’évaluation approfondie à l’aide d’une biopsie) l’emportent sur les bienfaits du dépistage.
le traitement :

Plusieurs options de traitement sont disponibles, selon le stade et la rapidité d’évolution du cancer de la prostate. Elles doivent être discutées avec le médecin traitant qui informera le patient des risques et des bénéfices inhérents à chaque traitement.

Attente sous surveillance
Il se peut que l’on choisisse l’attente sous surveillance (plus ou moins active, selon le cas) comme option thérapeutique lorsque la tumeur est bien circonscrite (les cellules cancéreuses sont confinées à la prostate). On ne donne alors pas de médicaments et on ne pratique pas de chirurgie, mais on surveille de près l’évolution de la tumeur.

D’ailleurs, si la tumeur croît très lentement, et que la personne atteinte est âgée, la tumeur n’aura pas le temps de grossir avant que d’autres problèmes de santé ne surviennent. En effet, comme les traitements plus invasifs occasionnent souvent des complications (douleur, incapacité à avoir une érection, incontinence urinaire, infection), il est parfois préférable d’observer sans intervenir.

Chirurgie
Lorsque les cellules cancéreuses n'ont pas migré, on peut les éliminer de l'organisme en retirant la prostate (prostatectomie totale) et certains tissus adjacents (vésicules séminales). Cette opération chirurgicale peut entraîner certains problèmes, comme de l’incontinence urinaire et des troubles d’érection. Les troubles d’érection surviennent chez environ 1 homme sur 5 dans la cinquantaine qui subit une prostatectomie. Les fonctions érectiles et urinaires reviennent habituellement à la normale au cours des 2 années qui suivent l’opération.

Si le cancer est à un stade avancé et qu’il y a des métastases, un autre type de chirurgie peut être réalisé : l’orchiectomie (ou orchidectomie). Elle consiste à retirer les testicules afin de priver les cellules cancéreuses de la testostérone.

Cryochirurgie
Pour certains cancers de très petite taille ou pour des lésions précancéreuses, on utilise parfois un froid intense (créé par de l'azote liquide) afin de geler et tuer les tissus concernés.

Radiothérapie
Elle consiste à détruire les cellules cancéreuses à l’aide de radiations électromagnétiques externes (émises par un appareil de radiothérapie), en essayant d’épargner les tissus sains périphériques. La radiothérapie représente une alternative à la chirurgie, lorsque la tumeur est bien circonscrite.

La curiethérapie est une autre forme de radiothérapie parfois employée. Des substances radioactives, dont les radiations tueront les cellules cancéreuses, sont introduites dans le corps du patient à proximité de la tumeur. Pour ce faire, on peut procéder de diverses façons (par exemple, un implant peut être introduit dans la prostate).

Traitement hormonal
Cette approche, à long terme, vise à administrer des médicaments qui vont agir pour priver les cellules cancéreuses des hormones mâles dont elles ont besoin pour croître. Elle permet de réduire la taille de la tumeur et d’envisager un traitement de radiothérapie. Elle est aussi indiquée pour ralentir l’évolution du cancer de la prostate.

Chimiothérapie
La chimiothérapie est réservée aux cancers accompagnés de métastases qui ne répondent plus au traitement hormonal. Elle consiste à administrer, par injection ou sous forme de comprimés, des agents chimiques toxiques afin d’éliminer les cellules cancéreuses. Il en existe plusieurs, qui possèdent différents mécanismes d’action et différents effets indésirables.

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