Le syndrome de détresse respiratoire est une forme sévère de défaillance pulmonaire, qui peut avoir de nombreuses causes (œdème pulmonaire, noyade, inhalation de fumée , crise d'asthme,...). Elle se traduit par une impossibilité passagère de respirer normalement, lorsque les échanges gazeux de l'expiration et de l'inspiration ne sont plus efficaces. Ce phénomène entraîne un défaut d'oxygénation, dont les conséquences peuvent être fatales, comme dans le cas de Roger Hanin. Ce défaut d'oxygénation peut être lié à des facteurs extérieurs (manque d'oxygène dans l'air) ou internes (obstruction pulmonaire due à un aliment, maladie chronique,...). Globalement, le taux de mortalité relatif au syndrome de détresse respiratoire est d'environ 40%. Sans traitement, ce taux atteint 80 à 90%.
Les symptômes qui doivent alerter
Une respiration irrégulière et bruyante, un pouls accéléré, des maux de têtes, une sensation d'angoisse, des lèvres et des extrémités bleutées (cyanose due à un manque d'oxygène dans le sang), des troubles de la conscience et du comportement,...Tous ces symptômes doivent faire penser à une détresse respiratoire. Si une personne de votre entourage présente certains de symptômes, il ne faut pas hésiter à appeler le 15 pour un conseil médical et pour qu'une équipe médicale se déplace rapidement si nécessaire.
En cas de corps étranger dans les voies respiratoires et si la personne n'arrive plus à parler, on peut donner cinq tapes dans le dos assez fortes pour faire sortir l'objet qui obstrue les voies respiratoires.
En revanche, s'il s'agit d'un accident, en attendant l'arrivée des secours , il vaut mieux installer le malade dans une position qui facilite la respiration, comme la position assise ou semi-allongée, et desserrer ses vêtements. L'essentiel est de maintenir la personne dans un état de conscience, en lui parlant par exemple, car si elle respire avec difficultés et perd connaissance, le cœur risque de s'arrêter.
Enfin, par mesure de précaution, mieux vaut tenir les enfants éloignés des petits objets qu'ils pourraient ingurgiter, et tenir les cardiaques et asthmatiques proches de leur traitement, qu'ils doivent prendre assidument pour éviter les crises.