La micronutrition, dans une acception générique du terme, est le domaine de la nutrition qui implique les micronutriments. Dans une acception plus spécifique, elle désigne la micronutrition constituée en discipline à part, non reconnue, bien qu'elle soit enseignée dans un DIU. Celle-ci propose la prescription de suppléments alimentaires en vue d'une meilleure santé ou performance.
Sommaire
1 Biens-faits des aliments
2 Micronutrition et santé
3 Formation
4 Notes et références
5 Articles connexes
Biens-faits des aliments
Les aliments que nous ingérons apportent :
des macronutriments (protéines, glucides, lipides) qui fournissent les calories et donc l’énergie ;
des micronutriments (vitamines, oligo-éléments…).
Ces micronutriments sont indispensables à la bonne assimilation, à la bonne transformation, à la bonne utilisation des macronutriments.
Les micronutriments ne peuvent pas être fabriqués par l’organisme et doivent impérativement être apportés par une alimentation variée, équilibrée et de bonne qualité.
Micronutrition et santé
La micronutrition trouve toute son application dans plusieurs spécialités médicales1 :
en cardiologie dans la prévention des maladies cardiovasculaires qui sont la 1re cause de mortalité dans nos pays industrialisés ;
en rhumatologie dans la prévention et le traitement de pathologies dégénératives ;
dans les maladies du tube digestif (syndrome du colon irritable, malabsorption, pathologie inflammatoire, leaky-gut syndrome (intestin perméable) ;
dans les maladies auto-immunes (diabète, dysthyroïdie) ;
dans la prévention du vieillissement en luttant contre l’attaque des radicaux libres ;
ainsi qu’en médecine générale dans la prise en charge des états de fatigue chronique, troubles du sommeil, de l’humeur, douleurs diffuses, baisse de l’immunité…
De nombreuses études[réf. nécessaire] ont en effet montré qu’une alimentation riche en micronutriments contribue à diminuer les risques de cancers, maladies cardio-vasculaires (infarctus, accident vasculaire cérébral), maladies inflammatoires, métaboliques (obésité2[réf. insuffisante], diabète, dyslipémie), ostéoporose, et dégénératives, maladies d'Alzheimer, Parkinson, et autres…).
Formation
La formation des pharmaciens est très variable dans le domaine de la nutrition, en France une seule faculté possède un service dédié. Un rapport publié par l'Académie nationale de médecine suggère que l’enseignement soit coordonné par des enseignants spécialistes de la question. En France les officinaux restent trop dépendants des sociétés commerciales pour leur formation continue, alors nécessairement biaisée3 :
Notes et références
↑ « La Micronutrition, de quoi s’agit-il ? » [archive], sur www.pileje-micronutrition.fr (consulté le 17 novembre 2010)
↑ « Définitions des mots techniques de la nutrition » [archive], sur www.regimesmaigrir.com (consulté le 17 novembre 2010)
↑ « Réflexions
et
propositions
relatives aux
allégations
de
santé
et
aux
compléments
alimentaires » [archive] [PDF], sur www.acadpharm.org, 23 janvier 2011 (consulté le 25 mars 2014),