Caillots de sang Le caillot sert avant tout à protéger l'organisme de l'hémorragie. Mais dans certaines situations, cette arme défensive s'avère être un piège mortel, menant à l'embolie ou la phlébite Le caillot, également appelé thrombus, correspond au produit final de la coagulation sanguine, formant une masse visqueuse composée principalement d’une protéine, la fibrine. En situation normale, ils servent à colmater les brèches dans les vaisseaux sanguins suite à des lésions, de manière à stopper l’hémorragie. En situation pathologique, ils obstruent partiellement ou totalement un vaisseau, empêchant le sang d’alimenter en nutriments et en oxygène les organes se trouvant au-delà, ce qui peut mener à la mort, par AVC par exemple. On parle alors de thrombose.
Facteurs à l’origine du caillot Dans les situations physiologiques, le caillot se forme à la fin du processus de coagulation. Celui-ci s’enclenche quand un vaisseau est lésé et consiste en une cascade de réactions biologiques. Le caillot limite donc la perte de sang. Certains facteurs peuvent cependant favoriser la mise en place d’un caillot. Parmi eux, on note :
l’immobilisation prolongée pouvant causer une phlébite ; l’hypercoagulabilité du sang, quand celui-ci coagule sans raison physiologique, à cause de gènes défaillants ou de situations particulières, comme la grossesse ou le cancer ; l’hypercholestérolémie, à l’origine de plaque d’athérome qui peuvent abîmer les parois vasculaires ; le tabac…