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 le sida

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bouricha yasmine
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bouricha yasmine


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MessageSujet: le sida    le sida      Icon_minitimeSam 14 Mai - 16:39

définition :
Le sida est une maladie infectieuse due à deux virus appelés VIH 1 et VIH 2.

Le terme VIH est l’acronyme pour dire virus d’immunodéficience humaine, et le terme SIDA est l’acronyme pour dire syndrome d'immunodéficience acquise.

Épidémiologie :

La transmission du virus du sida se fait selon trois modes :

La voie sexuelle.
La voie sanguine.
La voie transplacentaire (transmission de la mère à l'enfant).
La transmission du sida peut également se faire lors de l'accouchement ou pendant l'allaitement.

Bien entendu, la voie sexuelle est la voie la plus fréquemment répandue. Les pratiques homosexuelles ne sont pas les seules contaminantes.

Etant donné que la transmission du virus du sida, se fait à la suite de contacts de muqueuses à muqueuses, le plus souvent celle du vagin ou du rectum, il est donc nécessaire d'utiliser un préservatif, afin de diminuer la contamination de cette maladie infectieuse,

Ce sont les sécrétions provenant de l'appareil sexuel, c'est-à-dire la glaire cervicale, le sperme, ainsi que le sang, contenant le virus, qui transmettent la maladie.

Chaque rapport sexuel a 0,3 % de chances de transmettre la maladie. Bien entendu, un rapport sexuel avec un individu séropositif, surtout si ce rapport sexuel est de type anal, a une grande chance de contaminer le partenaire.

D'autre part, le risque de contaminer son partenaire est augmenté en cas d'existence concomitante d'une affection génitale, ou bien si l'un des deux partenaires a ses règles.

L'homosexualité, qu'elle soit masculine ou féminine, favorise donc la transmission du virus du sida.

La transmission du virus par voie sanguine peut se faire de 3 manières :

La première façon est par transfusion de sang ou de dérivés de sang, comme cela se pratique pour certains hémophiles. Le dépistage systématique du VIH lors des dons de sang, ainsi que les techniques d'inactivation virale, permettent depuis 1985 de diminuer le risque de transmission du virus.
La deuxième voie de transmission du virus est la piqûre d'aiguilles souillées par du sang contaminé.
La troisième voie est la celle par toxicomanie, c'est-à-dire par voie veineuse avec partage de seringues.
La transmission du sida de la mère à l'enfant, est une autre voie possible de contamination.

L'allaitement est également une voie de contamination de l'enfant. C'est pour cette raison qu'une mère séropositive, ne doit pas allaiter son enfant.

Historique :

Le virus de l'immunodéficience humaine a été isolé pour la première fois par le professeur Luc Montagnier de l'institut Pasteur de Paris en 1983.

Ce n'est qu'en 1954 aux États-Unis, en 1959 au Zaïre et au Royaume-Uni, en 1963 en Ouganda, et enfin en 1973 en France, que l'on a constaté l'existence du virus du sida.

Ensuite, en 1986, certains chercheurs français ont découvert l'existence d'un deuxième virus : le VIH 2. La structure du VIH 2 est proche de celle du VIH 1, à la différence que le VIH 1 serait d'origine africaine, et plus précisément d'Afrique de l'Ouest.
La première fois que le sida a été décrit dans la population a eu lieu en 1981. Cette description concernait essentiellement la population masculine homosexuelle d'Europe et d'Amérique occidentale. D'autres individus étaient concernés par le sida à cette époque, il s'agissait des femmes à partenaires sexuels multiples des régions d'Afrique ou des Caraïbes. Le nombre d'individus atteints par le VIH 1 est estimé à environ 60 millions à la fin de l'année 2005, le plus grand contingent étant situé en Afrique. Le nombre de nouveaux cas d'infection par le VIH, augmente chaque année. La majorité d'entre eux, habite dans un pays en voie de développement. Le nombre de décès concerne actuellement à peu près 10 % de cette population concernés par le sida
.
Physiopathologie :

Les principales perturbations susceptibles d'entraîner la survenue du sida sont celles faisant intervenir les lymphocytes T4, appelés également CD4. Il s'agit d'une variété de globules blancs, constituant la base active de l'immunité anti-infectieuse chez l'homme. N'importe quelle personne, peut présenter un déficit immunitaire. La déficience majeure du système immunitaire est appelée sida.

Le taux habituel de CD4 dans le sang est compris entre 800 et 1000 lymphocytes par millimètre cube de sang. Quand le taux de CD4, descend en dessous de 200 par millimètre cube, le risque de survenue de sida est possible.

Quand on effectue des analyses de sang chez un individu, il est possible de rencontrer des anticorps dirigés contre le virus du sida. Ceci ne signifie pas forcément que la personne en question présente les symptômes du virus du sida. Mais, cette personne est porteuse du virus du sida, et par conséquent elle est susceptible de transmettre cette maladie. Autrement dit, ce n'est pas parce qu'une personne présente des anticorps dirigés contre le virus du sida, qu'elle est porteuse de la maladie du sida.
Le virus de l'immunodéficience humaine, ou VIH, appartient à la famille des rétrovirus, c'est-à-dire des virus à ARN ayant la capacité se transformer en ADN pro viral en faisant intervenir une enzyme qu’ils possèdent, et que l'on appelle la transcriptase inverse. Par voie de fait, le virus peut se propager dans les cellules.

Prévention :

La prévention de la transmission sexuelle du sida se fait bien entendue par l'utilisation de préservatifs lors des rapports sexuels. Il semble également que la limitation du nombre de partenaires sexuels soit efficace en termes de prophylaxie (prévention). Enfin les contacts anaux doivent également être diminués.

La prévention de la transmission sanguine se fait de la façon suivante :

Il est nécessaire d'éliminer les donneurs présentant un risque. C'est le cas, par exemple, des individus qui reviennent d'un séjour, d'un voyage en Afrique.
D'autre part, le sang utilisé pour les transfusions doit provenir de sujets séronégatifs.
Il faut également procéder à l'inactivation des dérivés du sang, et recommander aux toxicomanes se droguant par voie veineuse, l'utilisation de seringues et d'aiguilles neuves et jetables.
Certaines précautions doivent être prises, en ce qui concerne le personnel soignant de laboratoire, et le personnel médical des hôpitaux et des cliniques. Non seulement le port de gants est indispensable, mais ceux-ci doivent être changés pour chaque malade, lors de prise de sang, lors de récupérations de sperme, et de cornée, ou encore lors de poses de drain, ou de changement de pansement. Mais en plus, il est nécessaire de recommander le dépistage systématique du VIH, ainsi que celui du virus de l'hépatite B et du virus de l'hépatite C.
Quand un patient séropositif doit être opéré, il est tout d'abord très conseillé de porter une triple paire de gants, et ensuite de désinfecter strictement et rigoureusement, les instruments en utilisant soit un autoclave (sorte de four), soit un agent chimique tel que l'alcool éthylique, l'eau de Javel à 2,5 %, ou bien une solution de glutaraldéhyde à 2,5 %.

D'autre part, le personnel hospitalier et infirmier, présentant des lésions de la peau ne devront pas effectuer de prise de sang. Le personnel de laboratoire doit étiqueter spécialement les échantillons qui proviennent d'un patient concerné par le sida. Les aiguilles utilisées, ainsi que l'ensemble du matériel susceptible d'être contaminé, doivent être mis dans un container spécialement étiqueté, renforcé et incassable.

Il est nécessaire de désinfecter les mains après chaque changement de gants. Les habits de travail seront désinfectés également. Les sols doivent être nettoyés à l'eau de javel à 10 %. Les draps et les vêtements doivent être lavés à haute température.

L'ensemble des objets appartenant à un individu séropositif susceptible d'être en contact avec une des muqueuses comme les dentiers, brosses à dents, les lentilles, les rasoirs, doivent faire l'objet de précautions particulières.

Enfin, en ce qui concerne la prévention chez l'usager de drogue injectable par voie intraveineuse, il est nécessaire de diminuer le risque en effectuant un sevrage, ou un accès aux seringues à usage unique.

La prévention de la contamination de la mère à l'enfant passe tout d'abord par un dépistage du VIH à toutes les femmes enceintes. Quand une femme enceinte présente une infection par le VIH, il est nécessaire de débuter un traitement antirétroviral. La date de commencement de ce traitement, est variable selon la charge virale. D'autre part, il est nécessaire de rappeler qu'il existe un risque de transmission virale par le lait maternel, qui est d'environ 6 %. C'est la raison pour laquelle, l'allaitement est formellement contre-indiqué, chez une femme séropositive en ce qui concerne les pays industrialisés.

Chez les individus présentant une suspicion de contamination par le VIH (injection de drogue, blessure avec du sang sans doute contaminé, etc.), il est nécessaire de proposer un traitement antirétroviral. Le but du traitement est d'inhiber (freiner) rapidement la multiplication des virus. Pour que ce type de traitement soit efficace, le médecin doit estimer le délai qui s'est écoulé entre la consultation et la contamination éventuelle. Ce délai ne doit pas dépasser 48 heures.

Les situations ne s'accompagnant d'aucun risque de contamination du sida :

Il est possible de fréquenter une personne porteuse du virus du sida.
Il est possible de toucher une poignée de porte qui a été touchée par une personne séropositive.
Il est possible d'embrasser une personne sur la joue.
Il est possible de s'asseoir sur une chaise où une personne atteinte du sida s'est assise au préalable. Pensons entre autres, aux transports en commun, au cinéma, etc.
Il est possible de s'asseoir sur des cuvettes des toilettes publiques, de toucher un téléphone d'une personne atteinte du sida.
Les piqûres de moustiques ou de poux n'entraînent pas systématiquement le sida.

Traitement :

Il est tout d'abord nécessaire de traiter le patient afin de s'opposer à la multiplication du virus. Pour cela, il est utilisé les médicaments suivants :

Les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (AZT ou zidovudine).
Les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse mis au point en 1998.
Les inhibiteurs de la protéase mis en évidence en 1996.
En dehors de la reconstitution les défenses immunitaires du sujet, ces médicaments permettent également d'inhiber (de freiner) la multiplication des virus. Cette multiplication des virus est évaluée grâce à la charge virale, ou quantité d'ARN virale présente dans le sang. En ce qui concerne les défenses immunitaires, les analyses permettent également d'objectiver l'augmentation consécutive au traitement du nombre de lymphocytes T4.
Actuellement, c'est une association de trois médicaments antiviraux que l'on appelle la trithérapie, et qui est aujourd'hui prescrite et utilisée. Grâce à la trithérapie, environ 70 % des infections opportunistes, et autant de déclarations de sida chez les personnes positives, ont été dénombrées en moins. Ces médicaments ne guérissent pas de manière définitive. Le virus est présent dans le sang du patient jusqu'à la fin de sa vie.

D'autre part, ces médicaments présentent quelques inconvénients. A long terme, ils peuvent être toxiques. Leurs inconvénients sont les suivants :

Nombre élevé de comprimés ou de gélules à avaler.
Atteintes cutanées (apparition de boutons).
Atteintes du système digestif (diarrhée, nausées, constipation etc.).
Toxicité plus ou moins importante sur une longue période.
Modification de la répartition des graisses.
Apparition d'un diabète.
Hypercholestérolémie (excès de cholestérol dans le sang).
D'autre part, il faut traiter les infections opportunistes en utilisant des médicaments destinés à combattre les bactéries, les virus, les parasites et les champignons. Il s'agit donc de traitements qui sont également préventifs et curatifs.

Les patients présentant des tumeurs doivent également être traités par chimiothérapie (utilisation de médicaments comme traitement), par chirurgie ou par radiothérapie (utilisation de rayons X comme traitement).

Enfin, pour terminer le traitement les patients sont quelquefois soumis à des médicaments tels que l'interleukine 2 ou bien les cytokines.
La stimulation du système immunitaire peut également être tentée en prenant des parties du virus. Il s'agit de la vaccinothérapie.Certains spécialistes en infectiologie , interrompent le traitement de manière à créer chez le patient un arrêt thérapeutique programmé, pour tenter de stimuler son système immunitaire, lui permettant de se défendre contre le virus du sida le sida      Images?q=tbn:ANd9GcTmxega61IZfjl1IeC1UllIcB3oelC0xwKI1qCBeubdAcV9PW9R
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