Des dizaines d’employés de l’hôpital d’Aïn-Bessem, des médecins et des infirmiers notamment, ont observé, durant la matinée d’hier, un rassemblement de protestation près de l’administration de leur établissement. Les protestataires ont tenu à dénoncer ce qu’ils qualifient de «dégradation de la situation sécuritaire au sein de l’hôpital, particulièrement au niveau du bloc des urgences». Ils réclament l’intervention des responsables de l’hôpital pour le renforcement du service interne de sécurité à travers le recrutement de nouveaux agents de sécurité. Selon ces derniers, l’hôpital ne dispose que d’une seule équipe d’agents de sécurité et les services fonctionnent souvent sans agents de sécurités. Les plaignants ont réclamé également l’implantation d’un poste de Police au niveau du bloc des urgences. D’après M. Amine Merzoug, syndicaliste de l’UGTA, ces deux propositions devront être satisfaites dans les plus brefs délais, et ce, vu la situation alarmante dont se trouve l’établissement. Notre interlocuteur est revenu sur la récente agression d’un technicien radiologue exerçant aux urgences, en affirmant que les agressions physiques verbales sont devenues courantes au sein de l’hôpital. «Les agents de sécurité sont souvent dépassés, et ils ne peuvent plus gérer à eux seuls le nombre important de visiteurs et donc ne peuvent plus assurer convenablement la sécurité. Les conditions de sécurité ne cessent de se dégrader. La présence de policiers en uniforme ainsi que le recrutement de nouveaux agents de sécurité, sont devenus une nécessité !», affirme notre interlocuteur. À noter, pour la fin, que les employés de l’hôpital ont observé une heure d’arrêt de travail, en guise de soutien au technicien agressé la semaine dernière.