Les résistances naturelles
Les résistances naturelles réalisent une barrière contre les microbes et empêchent leur multiplication. C’est la barrière cutanéo-muqueuse.
Les muqueuses, la peau ainsi que ses sécrétions s’opposent à l’existence des microorganismes.
L’interféron est une molécule protéique qui apparaît quand on fait une infection à un virus, est également une résistance.
La vitamine C et le fer sont aussi des facteurs de la résistance naturelle.
La pénétration d’un microbe dans une plaie cutanée déclenche la réaction inflammatoire.
Une réaction inflammatoire se traduit par des signes locaux:
Rougeur.
Œdème.
Chaleur.
Douleur.
Fièvre générale.
Pus : le pus est un rassemblement de cellules phagocytaires.
Les résistances acquises
Les résistances acquises entre en jeu une fois que le microorganisme a pénétré dans l’organisme.
Ils font intervenir deux sortes de cellules :
Lymphocytes T responsables de l’immunité cellulaire.
Lymphocytes B qui secrètent les anticorps ou les immunoglobulines.
Les anticorps
Les anticorps sont des protéines capables de neutraliser les effets pathogènes des microorganismes. Il y a trois principaux anticorps : Ig M, Ig A, Ig G.
Les anticorps sont secrétés lors de l’introduction du microorganisme :
Les lymphocytes B reconnaissent l’antigène.
Activation des lymphocytes B.
Différenciation des lymphocytes B en plasmocytes.
Les plasmocytes secrètent des anticorps.
Processus de l’immunité
Cellule infectée
→ reconnaissance par le lymphocyte B
→ plasmocyte
→ sécrétion d'anticorps
→ lymphocyte B
→ reconnaissance par le lymphocyte T
→ lymphocyte T tueur
→ lyse de la cellule
→ lymphoctute T mémoire
==> Phagocytose des complexes immuns