Le risque suicidaire
Conduite d'un soignant face à un personne présentant un risque suicidaire
Face à un patient ayant des troubles dépressifs et présentant un risque suicidaire, l’équipe soignante à un rôle de soutien, d’écoute et de compréhension.
Les soins visent à réduire la souffrance morale, faire comprendre la nécessité du traitement et faire aussi accepter l’inconfort dû aux effets secondaires du traitement (pour éviter son arrêt).
Il faut instaurer une relation de confiance : répondre au questions, respecter les sentiments, sonner suites aux demandes, assurer le bien-être, être franc.
Ne pas exiger du patient plus qu’il ne peut faire, sous risque d’aggraver les sentiments de culpabilité et d’incapacité.
Soins infirmiers
Le suicide est l’état dans lequel un individu risque de se détruire de façon directe.
Objectifs
Pas de suicide.
Moins d’anxiété.
Exprimer sa souffrance et douleur morale.
Retrouve une sécurité intérieure.
Surveillances du matériel
Fermeture des fenêtres.
Mise sous clé de tous les produits dangereux et des médicaments.
Rangement des objets à risque : couteaux.
Surveillances du patient
Doit être efficace et discret afin que le patient ne se sente pas espionné car cela va augmenter son anxiété.
Surveillance accru le soir, la nuit et l’aube.
Etre attentif aux désirs du patient.
Surveillances de l’environnement
Choix de la chambre : étage, nombre de lit.
Evénement : lettre, visite, média.
Perturbation des autres patients.
L’écoute
L’écoute à pour but de diminuer l’anxiété et le risque suicidaire.
Beaucoup de tolérance aux propos.
Observation de toutes les modifications de l’humeur.
Se méfier des attitudes enjouées : “ tout va très bien…”
Surveillances du traitement
Surveillance des innocuités
Suveillance de la bonne prise du traitement.
Surveillance de la levée d’inhibition : apparaît entre le 6ème et le 12 ème jours du début du traitement. Evaluer le risque suicidaire.
La levée d’inhibition est le risque de passage à l’acte suicidaire après une semaine de traitement suite à un brusque inversion de l’humeur. Le patient a encore des symptômes dépressifs et à retrouver une force physique suffisante pour passer à l’acte.