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 pneumopathie

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AuteurMessage
loubna khecha
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Date d'inscription : 21/04/2016

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MessageSujet: pneumopathie   pneumopathie Icon_minitimeMer 25 Mai - 20:52

Les pneumopathies virales sont les pneumopathies les plus fréquentes. Il s'agit d'infections rencontrées sous la forme d'épidémie de pneumonie surtout durant l'hiver, au moment où le virus de la grippe présente une expansion maximale. Le début de ce type de pneumopathie est progressif. On constate d'abord la survenue d'une température de 38,5° à 39°. Le patient présente d'autre part des frissons, et un malaise général ainsi qu'une fatigue globale avec des myalgies (douleurs musculaires). Il existe une infection du nez et de la gorge, s'accompagnant d'une toux sèche (rhinopharyngite). L'auscultation permet, dans ce cas, chez quelques patients seulement, d'entendre des râles (bruits anormaux) au niveau des bronches et de petits crépitements à la base des poumons. La radiographie, qu'il n'est pas utile de pratiquer sauf chez les patients fragilisés, met en évidence des opacités au niveau des hiles c'est-à-dire à l'entrée des poumons. On constate quelquefois d'autre part, une petite inflammation des plèvres pulmonaires (membranes de recouvrement et de protection des poumons). Les analyses sanguines et plus particulièrement la numération formule sanguine c'est-à-dire le nombre de globules rouges, globules blancs et de plaquettes, montrent une origine virale. En effet, cette numération formule sanguine met en évidence une leucopénie (baisse du nombre des globules blancs : les polynucléaires neutrophiles.
La pneumopathie lobaire aiguë appelée également pneumopathie à pneumocoque présente un début brutal avec une élévation de la température corporelle jusqu'à 40° centigrades. Le patient se plaint de douleurs à l'intérieur du thorax. Ces douleurs sont accompagnées de frissons, de toux et d'expectoration. La pneumopathie lobaire aiguë est associée quelquefois à un herpès labial (bouton de fièvre). L'examen du patient, et plus précisément l'auscultation pulmonaire, permet d'entendre distinctement des râles crépitants (bruits anormaux survenant quand le patient respire). La radiographie des poumons met en évidence une opacité d'un lobe pulmonaire et les analyses de sang, plus précisément la numération c'est-à-dire le nombre de globules rouges, globules blancs et plaquettes, montre une hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles (élévation d'une variété de globules blancs appelés les polynucléaires neutrophiles). Il est également possible de mettre en évidence, grâce aux hémocultures c'est-à-dire aux cultures de sang, des bactéries après avoir effectué un prélèvement sanguin. Ceci n'est possible que pour 30 % des patients. La bactériologie des crachats c'est-à-dire la recherche de certaines bactéries à l'intérieur des crachats n'est pas utile. D'autre part elle oriente quelquefois le diagnostic de manière érronée, à cause du grand nombre de bactéries présentes à l'intérieur de la bouche et de la gorge. C'est la raison pour laquelle il est préférable de réaliser une ponction qui se pratique à travers la trachée ou alors d'effectuer un prélèvement direct grâce à la fibroscopie pulmonaire. La fibroscopie consiste à introduire un tube souple à l'intérieur des voies aériennes supérieures puis des voies aériennes pulmonaires pour visualiser l'intérieur des cavités pulmonaires et éventuellement de procéder à un prélèvement à ce niveau. La fibroscopie pulmonaire ne se réalise que chez les individus présentant une pneumopathie grave ou chez les patients immunodéprimés comme c'est le cas à la suite d'une greffe, d'un déficit immunitaire, un sida ou un traitement anticancéreux.
La pneumopathie bactérienne à klebsiella, staphylocoque ou à germe anaérobie (qui ne peut vivre au contact de l'air) apparaît chez les individus fragilisés. Il s'agit entre autres des patients ayant fait une intoxication par l'alcool, par le tabac ou encore chez le diabétique. Ce type de pneumopathie a un aspect proche de celui de la pneumopathie lobaire aiguë, mais il existe une différence essentielle : le risque important de survenue d'abcès des poumons. C'est la fibroscopie ou la ponction effectuée à travers la trachée qui permet de procéder à l'isolement du germe responsable avec certitude.
La pneumopathie à mycoplasme se présente sous la forme d'un début progressif accompagnée d'une température à 38° centigrades, d'une rhinopharyngite et d'une toux sèche. L'examen clinique du patient n'apporte pas, le plus souvent, d'éléments supplémentaires pour orienter le diagnostic de pneumopathie à mycoplasme. C'est la radiographie pulmonaire qui met en évidence la présence d'opacités survenant des deux cotés du poumon. Le diagnostic est obtenu en pratiquant des examens sanguins.
La pneumopathie atypique (bronchopneumopathie de type viral).
La pneumopathie des poumons de fermier (léleveurs d'oiseaux).
La pneumopathie immunologique (pneumopathie par hypersensibilité).
La pneumopathie à legionella présente la caractéristique de débuter rapidement. Puis progressivement apparaissent une toux, des expectorations et des troubles digestifs à type de diarrhée. Des symptômes neurologiques à type d'agitation, de confusion et de céphalées surviennent ensuite. Ils sont suivis d'une atteinte rénale se traduisant par la présence de sang dans les urines et de douleurs musculaires (myalgies). Le diagnostic de pneumopathie à legionella est obtenu en mettant en évidence le germe à l'intérieur des crachats ou après avoir effectué un prélèvement de race à la fibroscopie bronchique.
La pneumopathie à Chlamydiae est une affection proche de l'ornithose et de la psittacose. Ce type de pneumopathie est le résultat d'une infection par des micro-organismes dont la transmission se fait par l'intermédiaire des oiseaux les plus particulièrement des pigeons et des perruches. Le diagnostic de pneumopathie à Chlamydia est obtenu par les examens sanguins. Ceux-ci recherchent la présence d'anticorps spécifiques de cette maladie infectieuse. En dehors des examens sanguins la maladie est difficilement diagnosticable.
La pneumonie interstitielle (atteinte du tissu pulmonaire situé entre les alvéoles et les vaisseaux sanguins, généralement due à une infection virale ou à d'autres micro-organismes comme chlamydia ou à des parasites tel que Pneumocystis carinii).
La pneumopathie à précipitines.
La pneumopathie postradique se caractérisant par l'apparition de lésions pulmonaires en relation avec une irradiation thérapeutique : utilisation des rayons X comme traitement.
La pneumopathie par inhalation d'hydrocarbure, ou pneumopathie lipidique qui est le résultat d'accumulation, à l'intérieur des poumons, de graisse qui ne se résorbe pas et qui ont été inhalée de diverses manières (gouttelettes nasales contenant un corps huileux, inhalation de brouillard contenant de minuscules gouttelettes de corps gras utilisé par le chanteur, fausse route d'une paraffine utilisée pour une constipation persistante).
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