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 effets secondaires de la chimiothérapie

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imene boumalha
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MessageSujet: effets secondaires de la chimiothérapie   effets secondaires de la chimiothérapie Icon_minitimeLun 23 Mai - 21:40


Aplasie médullaire
Douleur dans la bouche
Inflammation des muqueuses
Nausées et vomissements
Perte d'appétit
Changements du goût et de l’odorat
Diarrhée
Déshydratation
Constipation
Fatigue
Symptômes pseudo-grippaux
Perte de poils et de cheveux
Changements de la peau
Changements aux yeux
Douleur
Cystite
Incontinence d’urine
Gain de poids
Douleur au point d'injection
Inflammation d'une veine
Réactions allergiques
Rétention de liquide
Dommages aux organes
Cancers secondaires
Les agents chimiothérapeutiques détruisent les cellules cancéreuses, mais ils peuvent aussi endommager les cellules saines. Ces lésions aux cellules saines provoquent des effets secondaires. Les divers tissus et cellules du corps tolèrent différemment la chimiothérapie. Les agents chimiothérapeutiques ont le plus d’effet sur les cellules qui se divisent rapidement, comme les cellules sanguines contenues dans la moelle osseuse, les cellules qui tapissent la bouche et le tube digestif (tractus gastro-intestinal, GI) ainsi que les cellules des follicules pileux.

Peu importe le traitement, il est toujours possible que certains effets secondaires se produisent. Cependant, ils n’affectent pas toutes les personnes; si c’est le cas, chacune d’elles ne les ressent pas de la même façon. Les effets secondaires de la chimiothérapie dépendent surtout des éléments suivants :

type de médicament
dose
mode d'administration du médicament
état de santé global de la personne
Les effets secondaires peuvent se manifester n’importe quand lors de la chimiothérapie, tout de suite après ou quelques jours et même quelques semaines plus tard. La plupart se résorbent une fois la chimiothérapie terminée. Cependant, il y en a qui risquent de persister puisque les cellules saines prennent du temps à se rétablir de la chimiothérapie. Des effets tardifs peuvent apparaître des mois voire des années à la suite de ce traitement. Il est possible que des effets secondaires durent longtemps ou soient permanents.

Il est important de signaler tout effet secondaire à son équipe de soins de santé. Les médecins peuvent évaluer (mesurer) la gravité de certains d'entre eux. Il arrive parfois qu'on doive ajuster la chimiothérapie si les effets sont importants.

Les effets secondaires suivants sont ceux qui sont les plus éprouvés par les personnes qui reçoivent une chimiothérapie. Certaines personnes les ont tous alors que d’autres n’en ressentent que quelques-uns ou même aucun. Il y a des gens qui éprouvent des effets secondaires différents de ceux qui suivent.

Aplasie médullaire

L'aplasie médullaire est une affection caractérisée par la diminution du nombre d'un ou de plusieurs types principaux de cellules sanguines.

Une réduction du nombre de globules blancs (neutropénie, ou leucopénie) accroît le risque d’infection.
Une réduction du nombre de plaquettes (thrombocytopénie) accroît le risque d’ecchymoses et de saignements.
Une réduction du nombre de globules rouges (anémie) engendre de la fatigue, de la pâleur et une sensation de malaise.
La baisse du nombre de cellules sanguines est le résultat de la chimiothérapie sur les cellules sanguines fabriquées dans la moelle osseuse. Le nombre de cellules sanguines atteint souvent son plus bas niveau de 7 à 14 jours après la chimiothérapie. L'aplasie médullaire est l'effet secondaire le plus courant et le plus grave de la chimiothérapie. Lorsqu'elle se produit, on ajuste immédiatement la dose ou bien on cesse temporairement le traitement.

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Douleur dans la bouche

La douleur dans la bouche (aussi appelée stomatite ou mucosite buccale) est le résultat de la chimiothérapie sur les cellules qui se trouvent dans la bouche. De nombreux médicaments peuvent rendre la bouche endolorie, et c’est plus fréquent quand les doses sont élevées. La douleur dans la bouche se manifeste après environ une semaine (entre le 5e et le 14e jour) de chimiothérapie. Elle s'atténue souvent d’elle-même quelques semaines après le traitement.

Il est possible que des lésions douloureuses, des ulcères ou des infections apparaissent dans la bouche ou la gorge, ou encore sur les gencives. Une hygiène de la bouche régulière et minutieuse peut aider à prévenir la douleur et à atténuer l'infection. C'est l'équipe de soins de santé qui donne les directives à suivre sur la fréquence des nettoyages et des rinçages de la cavité buccale et sur les produits à utiliser. Certaines personnes peuvent avoir besoin d’analgésiques ou de solutions orales spéciales pour soulager la douleur.

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Inflammation des muqueuses

Les muqueuses tapissent de nombreux organes du corps, comme la bouche, le rectum et le vagin. La chimiothérapie peut endommager les cellules des muqueuses qui finissent par s’enflammer (mucosite). Il est possible que la chimiothérapie provoque la formation d'ulcères douloureux, des saignements et des infections à l'œsophage
œsophage
Tube musculaire présent dans le cou et le thorax et par lequel la nourriture passe du pharynx (gorge) à l'estomac., au côlon
côlon
Partie la plus longue du gros intestin qui reçoit les aliments presque entièrement digérés venant du cæcum (premier segment du gros intestin), absorbe l’eau et les éléments nutritifs et rejette les déchets (selles, ou matières fécales) dans le rectum. et au vagin
vagin
Canal musculaire situé dans le bassin chez la femme qui s’étend du col de l’utérus (partie la plus étroite et la plus basse de l’utérus, ou matrice) jusqu’à la vulve à l’extérieur du corps.. La mucosite est habituellement temporaire et disparaît quelques semaines après le traitement.

S'il est difficile ou douloureux d'avaler, si on éprouve des brûlures d'estomac ou une douleur dans la partie supérieure de l'abdomen (région épigastrique), il serait bon de le signaler au médecin ou à l'équipe de soins. La douleur causée par l’inflammation de l’œsophage (œsophagite) est susceptible de nuire à l'alimentation. Certaines personnes devront peut-être modifier leur régime alimentaire ou prendre des analgésiques si elles ont de la difficulté à avaler ou si elles ressentent de la douleur en avalant.

Des démangeaisons, des écoulements, des odeurs, de la douleur ou des saignements vaginaux doivent être signalés au médecin ou à l'équipe de soins. On pourrait soulager la douleur et les démangeaisons vaginales en appliquant des compresses d'eau fraîche ou en prenant un bain d'eau tiède. Il ne faudrait pas utiliser de tampons ou de serviettes hygiéniques qui contiennent des désodorisants. Il est possible que le médecin prescrive des médicaments pour traiter une infection vaginale ou pour soulager la douleur.

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Nausées et vomissements

Ce ne sont pas tous les agents chimiothérapeutiques qui causent des nausées et des vomissements. Chacun a des effets différents, mais les nausées et les vomissements sont plus susceptibles de se produire lorsqu'on associe des agents chimiothérapeutiques.

Les nausées et vomissements peuvent se manifester au cours des premières heures qui suivent l’administration des agents chimiothérapeutiques et durent habituellement environ 24 heures. Cependant, il est possible que ces effets soient à retardement et qu'ils persistent quelques jours. Chez certaines personnes, la nausée d'anticipation peut se manifester après quelques séances, c'est-à-dire qu'elles ont la nausée avant même l'administration du médicament parce qu'elles s'attendent à être malades. L’équipe de soins peut vous aider à atténuer les nausées et les vomissements en prescrivant des antiémétiques et en vous donnant des conseils sur la façon de prendre ces médicaments pour qu’ils soient plus efficaces.

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Perte d'appétit

Les nausées et vomissements, la fatigue ou une accumulation de déchets causée par la mort des cellules cancéreuses peuvent engendrer une perte d'appétit. Certains agents chimiothérapeutiques risquent de causer temporairement des changements du goût et de l'odorat, susceptibles de rendre les aliments moins appétissants. Il y a des personnes qui se désintéressent de la nourriture et qui ne mangent plus même si elles savent qu'elles doivent le faire, ce qui risque de mener à une perte de poids et à la malnutrition. Continuer de bien s'alimenter pendant et après la chimiothérapie est important pour aider une personne à se rétablir du traitement.

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Changements du goût et de l’odorat

Certains agents chimiothérapeutiques peuvent affecter les papilles gustatives, modifiant ainsi la façon dont le cerveau perçoit le goût des aliments et causant des changements de goût. La viande a souvent un goût amer et les sucreries peuvent avoir un goût désagréable. Même les aliments dont la personne a envie risquent d’avoir mauvais goût. Certains agents chimiothérapeutiques peuvent aussi rendre l’odorat plus sensible : les odeurs que les autres membres de la famille ne remarquent pas peuvent ainsi causer des nausées chez la personne qui reçoit une chimiothérapie. Plusieurs mois peuvent être nécessaires avant que le goût et l’odorat ne reviennent à la normale une fois que la chimiothérapie est terminée.

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Diarrhée

La diarrhée se produit lorsque le nombre de selles évacuées est plus élevé que d'habitude et qu'elles sont plus liquides. Elle survient parce que les agents chimiothérapeutiques affectent souvent les cellules qui tapissent le tube digestif (tractus gastro-intestinal, GI). De nombreux facteurs font augmenter le risque de souffrir de diarrhée, dont le type et la dose d'agent chimiothérapeutique administré. La diarrhée est souvent plus importante lorsqu'on associe des médicaments. Elle se manifeste peu après qu'on ait commencé la chimiothérapie et est susceptible de se prolonger jusqu'à 2 semaines après le traitement.

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Déshydratation

La fièvre, les vomissements et la diarrhée peuvent causer le déshydratation, en particulier chez un enfant s’il ne peut pas boire pour remplacer les liquides perdus.

Les signes et symptômes de la déshydratation sont entre autres ceux-ci :

peau ou bouche sèche
sensation de soif
faiblesse ou impression de s’évanouir
faible quantité d’urine ou urine foncée
perte de poids
Chez le nourrisson, les signes de déshydratation sont entre autres ceux-ci :

pas de larmes quand il pleure
région molle sur la tête (fontanelle antérieure) qui est enfoncée
moins de couches mouillées
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Constipation

La constipation se produit lorsque les selles deviennent dures et sèches et qu'elles sont difficiles à évacuer. De nombreux facteurs font augmenter le risque de souffrir de constipation, dont le type d'agent chimiothérapeutique employé, les médicaments administrés pendant la chimiothérapie pour soulager les nausées et les vomissements et une diminution de l'apport en liquides. La constipation peut se manifester de 3 à 7 jours après l'administration de la chimiothérapie.

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Fatigue

La fatigue rend une personne plus lasse que d'habitude et peut nuire aux activités quotidiennes et au sommeil. Elle se manifeste pour diverses raisons dont l'anémie, des médicaments spécifiques, une perte d'appétit, la dépression ou bien des substances toxiques produites lorsque les cellules cancéreuses se décomposent et meurent. La fatigue peut se manifester plusieurs jours après un cycle de chimiothérapie et se prolonger bien après que le traitement du cancer soit terminé. Il est aussi possible qu'elle s'atténue avec le temps.

Les jeunes enfants décrivent souvent la fatigue comme étant :

une sensation de faiblesse ou d’épuisement
une sensation de vide
de la tristesse
de la difficulté à faire des mouvements comme bouger leurs bras ou leurs jambes ou ouvrir leurs yeux
Les adolescents décrivent souvent la fatigue comme étant :

de la somnolence
un manque d’énergie physique et mentale
la sensation de ne pas être eux-mêmes
un manque d’énergie
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Symptômes pseudo-grippaux

Certains types de chimiothérapie peuvent causer des symptômes qui donnent à la personne l’impression d’avoir la grippe. Les symptômes pseudo-grippaux sont plus susceptibles de se produire lorsqu’on associe une thérapie biologique à une chimiothérapie. Ces symptômes durent habituellement de 1 à 3 jours et peuvent comprendre ceux-ci :

douleurs musculaires et articulaires
maux de tête
fatigue
nausées
fièvre
frissons
perte d’appétit
Les symptômes pseudo-grippaux peuvent aussi être causés par une infection ou par le cancer même. Il faut avertir l’équipe de soins de santé si l’un ou l’autre de ces symptômes se manifeste.

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Perte de poils et de cheveux

La perte de poils et de cheveux (alopécie) est un effet secondaire courant de nombreux agents chimiothérapeutiques, mais pas de tous. Les follicules pileux sont sensibles à ces agents puisqu'ils se développent rapidement. Il est impossible de prévoir la durée et l'étendue de la perte des poils et des cheveux, qui dépend du type et de la dose de médicament administré ainsi que de facteurs personnels. La perte de poils peut se produire sur toutes les parties du corps, dont le visage et le cuir chevelu (cheveux). Elle peut débuter quelques jours ou de 2 à 3 semaines après qu'on ait administré la première dose de chimiothérapie. Les poils repoussent habituellement une fois le traitement terminé.

On recommande souvent de ne pas permanenter, raidir ou colorer les cheveux en cours de traitement. Attendez que vos cheveux repoussent et qu'ils retrouvent leur état d'origine avant d’utiliser des produits forts. Cela peut prendre 6 mois ou plus après le traitement. Renseignez-vous auprès de votre équipe de soins afin de savoir quand il sera possible de refaire usage de ces produits.

Un enfant peut avoir peur de perdre ses cheveux, en particulier s’il est à un âge où être différent, ce n’est pas du tout sympathique. Une coupe plus courte peut rendre la perte de cheveux moins traumatisante. Un enfant peut se sentir plus à l’aise s’il porte un chapeau, un bandana, un foulard ou une perruque jusqu’à ce que ses cheveux repoussent. Les centres de traitement du cancer pour enfants peuvent aider l’enfant et ses parents à s’adapter à la perte de cheveux et à trouver le bon style. Pour protéger sa tête du soleil, l’enfant devrait porter un chapeau et appliquer un écran solaire avant d’aller dehors. Si l’enfant ne perd pas ses cheveux, on recommande l’utilisation d’un shampooing et de produits capillaires doux pour éviter d’irriter son cuir chevelu.

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Changements de la peau

Certains médicaments peuvent causer des changements de la peau mineurs ou une irritation cutanée. Les changements de la peau peuvent se produire pendant la chimiothérapie et pour quelque temps après. Les réactions cutanées susceptibles de se manifester comprennent la rougeur, les démangeaisons, la sécheresse, les éruptions ou les changements des ongles.

Il est aussi possible que la peau soit plus sensible ou s'irrite facilement au soleil en cours de chimiothérapie.

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Changements aux yeux

Certains agents chimiothérapeutiques causent des changements aux yeux : ils rendent la vision légèrement floue, font larmoyer les yeux ou rendent difficile le port de verres de contact. Avisez votre médecin ou votre équipe de soins si vos yeux changent et demandez-leur si vous pouvez porter des verres de contact pendant la chimiothérapie.

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Douleur

Certains agents chimiothérapeutiques peuvent causer des effets secondaires douloureux, comme des douleurs musculaires et articulaires, des maux de tête et des maux d’estomac. Il est possible aussi qu’ils causent une sensation de brûlure, un engourdissement, des picotements ou une douleur fulgurante dans les mains et les pieds. Cet effet risque de se prolonger pendant un certain temps après le traitement. L’équipe de soins indique quels médicaments prendre pour soulager la douleur.

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Cystite

Certains agents chimiothérapeutiques peuvent irriter le revêtement de la vessie (cystite) et ainsi causer de l’inflammation ou un saignement. La cystite est plus susceptible de se produire quand un médicament est administré à forte dose. Boire beaucoup de liquides et vider souvent sa vessie peuvent réduire le risque de cystite.

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Incontinence d’urine

L’incontinence d’urine peut être un effet secondaire de la chimiothérapie chez l’enfant. Certains médicaments augmentent la soif, alors que d’autres perturbent les habitudes de sommeil, mais ils peuvent tous rendre l’incontinence d’urine plus probable. L’administration d’une grande quantité de liquides intraveineux (IV) la nuit peut causer des problèmes à certains enfants. Si l’enfant mouille son lit à cause des médicaments ou des liquides IV, le problème disparaîtra avec le temps. Une fois qu’il n’est plus nécessaire d’administrer le médicament ou le liquide supplémentaire, l’enfant ne mouillera plus son lit.

L’incontinence d’urine peut aussi être causée par des troubles psychologiques en cours de chimiothérapie. Le traumatisme provoqué par un traitement du cancer fait que de nombreux enfants reviennent à des comportements antérieurs, comme sucer leur pouce, parler en bébé, faire des crises et mouiller leur lit. Punir l’enfant parce qu’il a mouillé son lit aggrave son traumatisme et résout rarement le problème.

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Gain de poids

Certaines personnes peuvent prendre du poids en cours de chimiothérapie, en particulier si des médicaments comme les corticostéroïdes sont administrés.

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Douleur au point d'injection

De nombreux agents chimiothérapeutiques sont administrés par injection, habituellement par voie intraveineuse (dans une veine). Après la première piqûre pour insérer l'aiguille ou le cathéter dans la veine, la personne ne ressent habituellement pas d'inconfort ou de douleur lorsqu'on lui administre les médicaments par voie intraveineuse.

Il arrive parfois que des médicaments fuient d'une veine et s'écoulent dans les tissus voisins (extravasation). Certains agents chimiothérapeutiques peuvent être très irritants pour les tissus. Ces médicaments sont des agents vésicants. Quand ces agents entrent dans les tissus, ils peuvent causer rougeur, enflure, douleur, sensation de brûlure ou de picotement au point d’injection. Dans certains cas, les agents chimiothérapeutiques qui fuient d’une veine peuvent causer des dommages importants à la peau et aux tissus mous voisins.

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Inflammation d'une veine

Une aiguille ou un cathéter intraveineux (IV) peut causer l'inflammation d'une veine (phlébite). Quand le dispositif est en place, la région qui entoure le point d'insertion ou qui longe la veine peut devenir rouge, chaude, sensible ou douloureuse et enflée. Les risques de phlébite augmentent selon les facteurs suivants :

temps que l'aiguille ou le cathéter IV reste en place
type de médicament ou de solution administré
taille et emplacement de l'aiguille ou du cathéter
Les infirmières vérifient souvent les points d'injection pour tout signe de phlébite et elles changent leur emplacement selon la pratique de l'hôpital ou de la clinique. En présence d'une phlébite, on retire habituellement l'aiguille ou le cathéter IV pour les placer ailleurs. On a recours à des compresses tièdes et humides pour réduire l'inflammation, ce qui permet généralement de l'atténuer en quelques jours.

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Réactions allergiques

Les réactions allergiques ne sont pas un effet secondaire courant de la chimiothérapie, mais elles peuvent se produire. Même si tous les médicaments risquent de causer une réaction allergique, certains agents chimiothérapeutiques sont plus susceptibles que d'autres d’engendrer des réactions allergiques ou d'hypersensibilité. Les symptômes comprennent entre autres une difficulté à respirer, une éruption cutanée ou de l’urticaire et des démangeaisons. On administre parfois des médicaments avant la chimiothérapie pour prévenir une réaction allergique.

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Rétention de liquide

La rétention de liquide est une accumulation de liquide dans le corps. Elle peut entraîner une sensation d’enflure et de boursouflure au visage, aux mains ou aux pieds. L’accumulation de liquide peut se manifester dans la partie inférieure de l’abdomen et ainsi causer un ballonnement. L’accumulation de liquide autour des poumons et du cœur peut causer de la toux, un essoufflement ou des battements de cœur irréguliers. Si vous prenez du poids en peu de temps, signalez-le au médecin. Pour aider à soulager la rétention de liquide, on peut éviter de consommer du sel ou des aliments salés et limiter sa consommation de liquide. Si la rétention de liquide est importante, on pourra vous administrer des médicaments pour vous aider à éliminer l’excès de liquide.

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Dommages aux organes

Il existe des agents chimiothérapeutiques qui peuvent causer des dommages aux cellules de certains organes. L’équipe de soins de santé prend des précautions pour limiter les dommages aux cellules saines, mais il arrive parfois que des organes soient endommagés. Qu'il en soit ainsi ou non dépend de nombreux facteurs. Les organes qui peuvent être affectés par la chimiothérapie sont entre autres les suivants :

cœur
poumons
foie
reins
vessie
organes reproducteurs
Des dommages aux organes reproducteurs peuvent causer des troubles de la fertilité tant chez la femme que chez l’homme. Il peut aussi y avoir chez la femme une ménopause provoquée par le traitement.
Chez l’enfant, la chimiothérapie peut affecter les ovaires ou les testicules, réduisant ainsi leur production d’hormones sexuelles. Cela risque de nuire à l’appareil reproducteur et de retarder la puberté (apparition des caractères sexuels secondaires). Il y a des enfants qui peuvent être infertiles à l’âge adulte à cause de certains agents chimiothérapeutiques.
système nerveux
Des dommages au système nerveux peuvent causer la neuropathie périphérique
neuropathie périphérique
Lésion des nerfs périphériques (nerfs situés à l’extérieur du cerveau et de la colonne vertébrale) qui peut occasionner de la douleur, des engourdissements, des picotements, une sensation de brûlure, une enflure, une faiblesse musculaire et une perte des réflexes dans certaines parties du corps. ou le « chimio-cerveau ».
Certains types d’agents chimiothérapeutiques peuvent endommager l’oreille interne, engendrant ainsi une perte de l’ouïe ou des troubles de l’équilibre qui sont habituellement irréversibles. Les dommages auditifs peuvent affecter le développement social, affectif et intellectuel de l’enfant.
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Cancers secondaires

Un très petit nombre de personnes risquent de développer un cancer secondaire causé par l'administration de certains agents chimiothérapeutiques. Les personnes ayant reçu une chimiothérapie ainsi qu'une radiothérapie risquent le plus d'être atteintes d'un cancer secondaire. En général, les avantages du traitement surpassent largement le risque de développer un cancer secondaire dû à la chimiothérapie. Ce type de cancer peut se développer en tout temps, parfois même 15 ans ou plus après le traitement.
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