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  hormone

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bouricha yasmine
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bouricha yasmine


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MessageSujet: hormone     hormone    Icon_minitimeMer 4 Mai - 19:52

Définition :
Une hormone est une substance naturelle, constituée par des protéines, et dont le rôle physiologique spécifique est la modification (régulation) du fonctionnement des cellules constituant un tissu (regroupement de plusieurs cellules), c'est-à-dire la cible.
Le terme parahormone désigne la substance véhiculée par le sang, qui possède une action stimulante comme une hormone, mais qui ne provient pas du système endocrinien, c'est-à-dire du système hormonal. L'exemple le plus connu de parahormone est le CO2.

historique :
erme utilisé par Bayliss et Starling en 1905, désignant la substance produite dans un organe, par des glandes qualifiées d'endocrines (endo = sécrétion interne). Les hormones sont transportées dans la circulation sanguine, à partir de leur lieu de synthèse (les glandes hormonales) vers un autre organe, une autre glande ou un tissu, où se produit, sous l'action de cette hormone, une excitation ou une inhibition, résultant du développement, ou du blocage du fonctionnement du récepteur.

Ce sont avant tout, les extraits de tissus provenant de la glande thyroïde et du foie, qui ont été longtemps utilisés.

Les broyats provenant des testicules d'animaux ont également été utilisés au siècle précédent, par certains chercheurs en physiologie et en neurophysiologie (Brown Séquard).

Charles Edouard Brown-Séquard né en 1817, mort en 1894 était médecin et physiologiste français. Il fut l'un des précurseurs des recherches sur les hormones.

Classification:
Pour les spécialistes, les hormones sont chimiquement divisées en trois groupes :

Le groupe phénolique, en ce qui concerne l'adrénaline et la thyroxine.
Le groupe stéroïde, avec les hormones surrénaliennes, et celles fabriquées par l'appareil génital.
Le groupe protéique, avec les hormones du pancréas, les hormones sécrétées par la glande hypophyse, et les hormones parathyroïdiennes.
On peut également diviser les hormones en trois groupes selon leur structure :

Les hormones polypeptidiques, c'est-à-dire constituées de plusieurs acides aminés (éléments de base entrant dans la constitution d'une protéine), c'est le cas de l'insuline.
Les hormones stéroïdes, qui sont dérivées du cholestérol, c'est le cas du cortisol et de ses dérivés (corticoïdes, cortisone).
Les hormones dérivées d'un acide aminé, comme les hormones thyroïdiennes (T3 T4).
le rôle:
Les hormones ont une fonction de communication qui, en comparaison avec celle du système nerveux, peut être qualifiée de lente, continue et diffuse. Les concentrations hormonales, étudiées en endocrinologie, contiennent donc des informations représentatives de différents états. Elles régulent ainsi l'activité d'un ou plusieurs organes ou organismes dont elles modifient le comportement et les interactions.

Exemple : la mélatonine a une concentration dans le sang qui est régulée par les variations de la lumière (alternances jour/nuit) : comme elle est produite pendant la nuit, sa concentration circulante est plus élevée en hiver (nuits plus longues) qu'en été. C'est elle qui est responsable des variations saisonnières de la reproduction chez les petits ruminants (ovins, caprins), les chevaux et de très nombreuses espèces sauvages.
La régulation de la sécrétion hormonale se fait par l'intermédiaire de rétrocontrôle, dit « positif » en cas d'augmentation de sécrétion de l'hormone, et « négatif » s'il induit une diminution de la sécrétion hormonale. Cette régulation est également influencée par de nombreux cycles hormonaux ou systèmes en cascade où la concentration en une première hormone commande la libération de la (ou des) suivante(s), ou au contraire l'inhibition de leur sécrétion.

Exemple : la GnRH contrôle la libération de FSH et LH. (Elle agit donc sur leurs propres cycles de rétrocontrôle pour influer sur leurs concentrations). FSH et LH jouent un rôle majeur dans la libération d'hormones sexuelles dans le sang. C'est en fonction de cette concentration en hormones sexuelles qu'est libérée la GnRH.
Les hormones interviennent dans de nombreux processus, dont la reproduction, la différenciation cellulaire, l'homéostasie, ou encore la régulation des rythmes chronobiologiques…

Le rôle des hormones sexuelles externes est encore très discuté chez l'Homme qui a par rapport aux autres mammifères un odorat faible et une sexualité plus complexe, mais certaines études laissent penser qu'il existe. Les poils des aisselles et de la zone pubienne, du scrotum et du périnée pourraient ainsi jouer un rôle de « diffuseur hormonal », par exemple d'androstadienone (dérivé de la testostérone présent dans la sueur et d'autres sécrétions masculines, qui influe sur l'humeur des femmes et affecte la sécrétion de l'hormone lutéinisante stimulant l'ovulation). Il a été montré que des extraits de sueur féminine placés sur la lèvre supérieure, sous les narines d'autres femmes pouvaient modifier leurs taux d'hormones et synchroniser leurs cycles menstruels avec le cycle de la femme ayant fourni l'échantillon de sueur. On a aussi montré que des extraits de sueur masculine, déposé sur la lèvre supérieure d'une femme élèvent le taux de cortisol de cette femme dans les 15 minutes qui suivent, avec des effets persistants une heure (on ignore encore si c'est le taux de cortisol qui affecte l'humeur des femmes ou l'inverse)1.

Les endocrinologues sont amenés à travailler sur de nouvelles questions2 telles que :

relations entre hormones ou perturbateurs endocriniens et cancers,
conséquences du traitement substitutif de la ménopause,
effets de la contraception hormonale au long terme sur la santé, et aussi sur l'environnement (hormones diffusées via les urines et non traitées par les stations d'épuration),
hormones sur le développement de l’obésité et du diabète de type 2,
impacts de l'usage d'hormones dans l'alimentation animale.
king king
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