Fella Djari Supermoderateur
Nombre de messages : 176 Age : 29 Localisation : alger Date d'inscription : 18/04/2016
| Sujet: La pollution de l'eau Lun 2 Mai - 18:26 | |
| [ltr] Les pollutions de l’eau : maison, agriculture, industrie : [/ltr] [ltr] Pour les besoins de l’homme et l’équilibre des écosystèmes aquatiques, il faut que la qualité de l’eau soit bonne. Une pollution de l’eau peut générer une perturbation des activités humaines qui en dépendent et de l’équilibre qui s’est mis en place entre le milieu naturel et les espèces animales et végétales qui l’habitent.[/ltr] [ltr] Sources de pollution : [/ltr] [ltr]Les pollutions domestiques :[/ltr][ltr] On distingue deux types d’eaux usées domestiques :[/ltr] [ltr] – les eaux de lavage ou eaux ménagères, qui proviennent des salles de bain et des cuisines et qui sont généralement chargées de graisses, de débris organiques, de détergents, de solvants ; – les eaux vannes, qui viennent des toilettes et sont chargées de diverses matières organiques azotées et de germes fécaux.[/ltr] [ltr] La pollution journalière produite par une personne est évaluée à :[/ltr] [ltr] – 70 à 90 g de matières en suspension, – 60 à 70 g de matières organiques, – 12 à 15 g de matières azotées, – 3 à 4 grammes de phosphore, – plusieurs milliards de germes pour 100 ml.[/ltr] [ltr]Les pollutions agricoles :[/ltr][ltr] En 1960, un agriculteur nourrissait 7 personnes. Il en nourrit aujourd’hui 90. Mais cette agriculture intensive zn’est pas sans conséquences pour l’environnement.[/ltr] [ltr] L’élevage intensif :[/ltr] [ltr] La concentration des élevages entraîne un excédent de déjections animales par rapport à la capacité d’absorption des terres agricoles. Ces déjections, sous l’effet du ruissellement de l’eau et de l’infiltration dans le sous-sol enrichissent les cours d’eau et les nappes souterraines en dérivés azotés et constituent une source de pollution bactériologique.[/ltr] [ltr] Les grandes cultures :[/ltr] [ltr] Les cultures industrielles impliquent un usage massif d’engrais chimiques (nitrates et phosphates), de produits phytosanitaires, mais aussi un recours accru à l’irrigation. Le problème est multiple :[/ltr] [ltr] La spécialisation des filières, et donc la monoculture intensive, a des effets négatifs : – variétés sensibles aux ravageurs (parasites, insectes, champignons, mauvaises herbes…), – ruissellement accru, érosion des sols, perte de la biodiversité…[/ltr] [ltr] L’amélioration du rendement des cultures nécessite l’utilisation croissante des produits phytosanitaires : herbicides, fongicides, insecticides… La disparition des haies, en plus, ne permet pas aux insectes auxiliaires de s’installer durablement autour des parcelles et donc de protéger les plantes contre les ravageurs.[/ltr] [ltr]Les pollutions industrielles :[/ltr][ltr] Les effluents industriels :[/ltr] [ltr] La fabrication des produits industriels génère très souvent des rejets d’eau polluée par les ateliers de production. Ils sont appelés effluents industriels. Ces effluents doivent impérativement être traités car la pollution qu’ils contiennent peut être très concentrée, ou avoir un effet toxique sur les organismes vivants et ainsi nuire au pouvoir d’auto-épuration de l’eau. Ils peuvent aussi induire l’accumulation de certains éléments dans la chaîne alimentaire (métaux, radioactivité, substances toxiques…). Les rejets d’eaux chaudes peuvent aussi perturber tout l’écosystème d’une rivière.[/ltr] [ltr] Les pollutions par secteurs d’activités :[/ltr] [ltr] Toutes les industries ne génèrent pas une pollution de même type ni de même importance. On distingue les pollutions organiques, les pollutions chimiques, les pollutions toxiques et les pollutions physiques.[/ltr] [ltr] – Les industries agro-alimentaires (conserveries de légumes, caves coopératives, laiteries…) rejettent principalement des matières organiques ou azotées. – Les industries lourdes, les industries chimiques et certaines industries de transformation des métaux peuvent être la source d’une pollution toxique et persistante. – Les effluents provenant d’une tannerie par exemple, sont chargées de chrome et d’acides, produits toxiques utilisés pour le tannage des peaux. C’est une pollution chimique. – La pollution physique peut être due au réchauffement de l’eau par les centrales thermiques, aux matières en suspension des mines, des carrières ou de la sidérurgie.[/ltr] [ltr] Les pollutions accidentelles :[/ltr] [ltr] Leurs origines peuvent être multiples, mais à la différence des autres types de pollutions, elles restent très ponctuelles. Certains déversements de produits polluants ou d’eaux polluées sont dus à des accidents (camions-citernes, bacs endommagés, fuites sur canalisations, fuites au cours du chargement ou du déchargement des produits…). D’autres surviennent dans les usines, lorsque des quantités importantes de gaz ou de liquides toxiques s’en échappent et sont disséminés en peu de temps dans la nature. C’est le cas notamment lors d’incendies où les eaux d’extinction en contact avec les produits polluants sont alors souillées. Des équipements spécifiques sont très souvent installés sur les sites afin de retenir ces pollutions et éviter leur transfert vers le milieu naturel.[/ltr] [ltr] Les sites et les sols pollués :[/ltr] [ltr] Il s’agit essentiellement des pollutions historiques, souvent à base d’hydrocarbures ou de substances organiques. La plupart du temps, il s’agit de déchets qui ont été volontairement ou non enfouis, ou d’anciennes lagunes de traitement des effluents industriels qui n’ont pas été réhabilitées. Ces pollutions ont souvent contaminé les sols des anciennes usines encore en activité ou non. Le traitement de la pollution de tels sites est difficile et souvent coûteux. Une bonne étude préalable, la suppression de l’origine de la pollution ou éviter que la pollution ne se répande dans les ressources en eaux souterraines sont des étapes importantes avant le traitement éventuel des sols.[/ltr] | |
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