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 Les nouvelles stratégies de prévention combinée

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amel zemouchi
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amel zemouchi


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MessageSujet: Les nouvelles stratégies de prévention combinée   Les nouvelles stratégies de prévention combinée Icon_minitimeVen 27 Mai - 22:47

[ltr]Pour imager ce concept de prévention combinée, un parallèle peut-être fait avec la prévention routière qui combine plusieurs outils pour réduire la mortalité sur la route. Ainsi, en voiture, on attache sa ceinture, mais on ajoute la protection de l’airbag en cas de choc, on améliore l’état des routes, on perfectionne le freinage : on combine plusieurs outils qui s’ajoutent les uns aux autres. La prévention combinée repose sur le même principe : mettre un préservatif, aller se faire dépister aussi souvent que nécessaire, prendre un traitement si cela est souhaitable…[/ltr]

[ltr]Le préservatif reste le socle de la prévention
[/ltr]

[ltr]Soyons clair : promouvoir et combiner de nouvelles méthodes de prévention efficaces n’a pas pour objectif de se substituer au préservatif, qui reste l’outil de prévention à privilégier, combiné à l’utilisation de lubrifiant, pour se protéger contre les IST et le VIH. Favoriser son accessibilité et sa gratuité, et continuer à promouvoir son utilisation auprès de tous les publics est essentiel.[/ltr]

[ltr]Le dépistagediversifier les occasions[/ltr]

[ltr]La connaissance de son statut sérologique est essentielle.[/ltr]
[ltr]Au niveau individuel : pour pouvoir être pris en charge médicalement le plus tôt possible si l’on est porteur du VIH et conserver une espérance et une qualité de vie équivalente à n’importe qui ;[/ltr]
[ltr]Au point de vue collectif : car une personne se sachant porteuse du VIH va adapter ses pratiques pour limiter la transmission.[/ltr]
[ltr]L’ignorance de son statut positif, toujours trop importante en Belgique -43% de dépistage tardif en 2013-, participe très activement à la diffusion de l’épidémie.[/ltr]
[ltr]La diversification de l’offre de dépistage est un enjeu crucial pour permettre à chacun d’accéder à la connaissance de son statut. Les évolutions technologiques de ces dernières années ont considérablement simplifié les techniques de dépistage pour permettre à n’importe quel intervenant de santé, moyennant une formation assez simple, de réaliser des tests à résultat rapide (dits TROD), c’est le dépistage démédicalisé. Ces techniques simplifiées permettent de réaliser un dépistage « délocalisé », c’est-à-dire hors du milieu médical, ce qui crée de nouvelle possibilité pour connaitre son statut sérologique.[/ltr]
[ltr]Enfin, nous avançons à grand pas vers la possibilité de se tester soi-même, via un autotest, et sans l’aide d’un intervenant extérieur.[/ltr]
[ltr]La diversification de l’offre de dépistage est importante pour toucher des publics qui sont éloignés des dispositifs de santé. La prévention combinée s’inscrit dans ce concept d’une offre plurielle et diversifiée de dépistage.[/ltr]

[ltr]Les traitements antirétrovirauxsont la clé pour limiter la transmission et éviter de nouvelles infections[/ltr]

[ltr]Les traitements permettent de bloquer l’évolution de la maladie chez les personnes vivant avec le VIH. Mais les traitements sont également un moyen efficace pour éviter la transmission du virus et pour qu’une personne séronégative qui s’expose au VIH évite l’infection.[/ltr]

[ltr]Le traitement précoce d’une personne séropositive comme moyen de prévention : le TasP[/ltr]

[ltr]La probabilité de transmission du VIH est directement corrélée au nombre de copie du virus en circulation dans le corps de la personne séropositive, on appelle cela la charge virale.[/ltr]
[ltr]Si le traitement est efficace, alors la charge virale peut devenir indétectable. Dans ce cas, le risque de transmission du VIH est considérablement réduit, et peut devenir proche de zéro.[/ltr]
[ltr]Favoriser la mise sous traitement d’une personne séropositive consentante, et même si son état de santé ne nécessite pas de traitement pour le moment, est une stratégie très efficace pour limiter la transmission vers d’autres personnes. Les recommandations internationales poussent à la mise sous traitement précoce des personnes sexuellement actives sans que celle-ci soit forcement lié à la nécessité de l’état de santé de la personne.[/ltr]

[ltr]Le traitement pour réduire la transmission de la mère vers l’enfant[/ltr]

[ltr]La prise du traitement de manière régulière et suivie par la mère lors de la grossesse et de l’accouchement, ainsi que par le nouveau-né pendant ses 6 premiers mois de vie, permet de réduire la transmission de la mère à l’enfant avec 99% d’efficacité.[/ltr]

[ltr]Le traitement d’urgence après une prise de risque : le TPE[/ltr]

[ltr]Le Traitement Post Exposition (TPE), appelé traitement d’urgence est donné à une personne séronégative après une prise de risque élevée, par exemple, après une relation sexuelle non protégée avec une personne séropositive.[/ltr]
[ltr]Ce TPE doit être pris au plus vite après le risque, idéalement dans les premières heures, en tout cas dans un délai de 72 heures maximum pour être efficace. Le principe du TPE est de bloquer la mise en place de l’infection dans les toutes premières heures de celle-ci, et cela par l’apport d’une trithérapie. Le TPE est un traitement lourd à suivre durant 28 jours, assorti d’un accompagnement médical de 6 mois.[/ltr]

[ltr]Le traitement préventif des personnes très exposées au VIH : la PrEP[/ltr]

[ltr]Bien que le VIH concerne l’ensemble de la population sexuellement active, certaines populations sont particulièrement exposées au virus, en particulier car le nombre de personnes séropositives (la prévalence) est élevé dans ces populations. C’est le cas des homosexuels masculins par exemple.[/ltr]
[ltr]La PrEP consiste à prendre une bithérapie avant et après un rapport sexuel pour éviter l’infection. Des études récentes ont montré que cette stratégie est très efficace si les schémas de prise sont scrupuleusement respectés. Cette utilisation du traitement pour éviter l’infection reste une stratégie de « niche », il n’est pas envisageable de la proposer à n’importe qui, ni à n’importe quel moment. Néanmoins, pour des personnes qui s’exposent au VIH régulièrement et qui sont en échec avec d’autres outils fiables (le préservatif par exemple), la PrEP représente un outil pouvant s’avérer utile pour éviter une infection. Et pour une infection aujourd’hui évitée, c’est plusieurs autres qui n’auront pas lieu par répercutions demain.[/ltr]

[ltr]De la théorie à la pratique
[/ltr]

[ltr]Le Plan national de lutte contre le VIH, dit le Plan VIH (2013)  , définit les contours de la prévention actuelle et future :[/ltr]
[ltr]« La prévention du VIH implique une stratégie intégrée qui articule de manière combinée la prévention primaire, le dépistage et la prise en charge des personnes séropositives » et, « la prévention primaire doit ainsi être articulée étroitement avec le développement de stratégies de dépistage plus efficaces et le traitement comme prévention ».[/ltr]
[ltr]Ce qui, concrètement revient à combiner l’usage du préservatif et du lubrifiant, avec la connaissance de son statut sérologique par le dépistage répété, et l’accès au traitement anti-VIH, tant pour les personnes séropositives dans le but de rendre leur charge virale indétectable, ce qui limite la transmission vers d’autres personnes, que par le traitement pris de manière préventive (PrEP, TPE) par des personnes séronégatives à haut risque d’acquisition du VIH pour éviter l’infection.[/ltr]
[ltr]La prévention combinée du VIH doit nécessairement être articulée avec « la prévention, le dépistage et le traitement des autres infections sexuellement transmissibles (IST), en raison des interactions entre les infections à VIH et les autres IST », mais aussi pour s’inscrire dans une approche globale de promotion de la santé sexuelle qui agit sur « divers déterminants individuels, relationnels et structurels en termes de santé physique, mentale et sociale ».[/ltr]
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